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Antécédents de l'affaire: Malini Subramaniam

Statut: 
Menacée
À propos de la situation

Le 20 février 2016, Mme Shalini Gera et Mme Isha Khandelwal du Jagdalpur Legal Aid Group (JagLAG) ont été contraintes de quitter leur maison et les bureaux du JagLAG, dans le district de Bastar, dans l'État de Chhattisgarh, à cause des intimidations que la police a exercées sur leur propriétaire.

À propos de Malini Subramaniam

Malini SubramaniamMalini Subramaniam est défenseuse des droits humains et journaliste pour le site d'information Scroll.in, qui dénonce les exactions perpétrées à Bastar. L'an dernier, la défenseuse des droits humains a enquêté sur les arrestations et actes de torture infligés à des journalistes par des policiers, ainsi que sur des allégations de violences sexuelles également perpétrées par les forces de sécurité.

23 Février 2016
La défenseuse des droits humains Malini Subramaniam et les membres de agdalpur Legal Aid Group contraints de quitter Bastar

Le 20 février 2016, Mme Shalini Gera et Mme Isha Khandelwal du Jagdalpur Legal Aid Group (JagLAG) ont été contraintes de quitter leur maison et les bureaux du JagLAG, dans le district de Bastar, dans l'État de Chhattisgarh, à cause des intimidations que la police a exercées sur leur propriétaire.

Le 18 février 2016, la défenseuse des droits humains et journaliste Mme Malini Subramaniam et sa famille ont été contraintes de quitter leur maison dans la région de Bastar, après que la police a menacé le propriétaire du logement qu'elles louaient. Depuis plusieurs mois, les trois défenseuses sont de plus en plus souvent intimidées à cause de leur travail en faveur des droits humains.

Malini Subramaniam est défenseuse des droits humains et journaliste pour le site d'information Scroll.in, qui dénonce les exactions perpétrées à Bastar. L'an dernier, la défenseuse des droits humains a enquêté sur les arrestations et actes de torture infligés à des journalistes par des policiers, ainsi que sur des allégations de violences sexuelles également perpétrées par les forces de sécurité.

JagLAG est une organisation non gouvernementale fondée par Shalini Gera et Isha Khandelwal en juillet 2013 pour fournir une aide juridique gratuite aux Adivasi et aux populations autochtones de Bastar, Dantewada, Kanker, Sukma et Bijapur. Ces populations subissent des violations des droits humains perpétrées dans le cadre du conflit entre les forces de l'État et le parti maoïste illégal dans la région.

Le 18 février 2016, le propriétaire du logement de Malini Subramaniam a été convoqué par la police, temporairement placé en détention et a reçu l'ordre d'expulser la défenseuse et sa famille avant d'être remis en liberté. Il lui a donc demandé de quitter son logement le plus tôt possible. Plus tôt dans la même journée, l'employée domestique de la défenseuse a également été conduite au poste et interrogée sous prétexte d'une enquête sur une attaque qui s'est produite dans la maison de Malini Subramaniam le 8 février 2016, avant d'être remise en liberté. Elle avait aussi été temporairement détenue à deux reprises la veille, le 17 février 2016.

Le 18 février 2016, le propriétaire de Shalini Gera et Isha Khandelwal a été temporairement arrêté par la police et contraint par la menace de demander aux défenseuses de quitter leur maison et les bureaux de JagLAG dans les deux jours.

L'expulsion des trois défenseuses des droits humains, après des mois d'acharnement policier et d'intimidation, est le dernier exemple de persécutions contre les défenseur-ses des droits humains dans la région de Bastar, dans l'État du Chhattisgarh. Front Line Defenders appelle les autorités indiennes à prendre des mesures immédiates pour assurer la protection de ceux et celles qui œuvrent pour la protection et la promotion des droits humains dans la région.

12 Février 2016
Harassment of human rights defender Malini Subramaniam; attack on her house and car

On 8 February 2016, the home of human rights defender Ms Malini Subramaniam in Jagdalpur city was attacked by unknown assailants. The attack follows months of harassment of the human rights defender by the government and police authorities of Chhattisgarh state.

After the attack, Malini Subramaniam spent several hours at one of the local police stations in Bastar district in an attempt to file a complaint for the attack on her home. The complaint was eventually accepted, however the chief police officer of Jagdalpur city, Mr Deepmala Kashyap, refused to accept the First Information Report (FIR) on the incident provided by the human rights defender. He claimed that no FIR could be filed without approval of the district chief police officer, who was not in his office on that day. As there was no officially approved FIR, the police took no action to investigate the case of Malini Subramaniam or to ensure her protection.

Early in the morning of 8 February 2016, Malini Subramaniam's home in the Jagdalpur city was attacked by unknown people, who threw stones at her house, shattering the window glass of the human rights defender's car which was parked outside.

In the evening of 7 February 2016, another incident of harassment of the human rights defender took place. A group of approximately twenty people gathered in front of her residence, shouting slogans accusing the human rights defender of being a supporter of the Naxalite–Maoist insurgency and demanding that she be put to death. The mob's aim was to agitate neighbours of Malini Subramaniam against her, and provoke an attack by them on the human rights defender. Malini Subramaniam identified several participants in the protests as representatives of local political groups and government agencies, as well as members of the Samajik Ekta Manch, a Jagdalpur-based forum formed to counter Naxalism, a radical movement of the far-left in Bastar and support the work of the police in the area.

Late on 10 January 2016, representatives of the Samajik Ekta Manch visited Malini Subramaniam at her house, and subjected her to multiple rounds of questioning concerning her work as a journalist. Police have also interrogated the human rights defender on many occasions, both at her home and at police stations. Scroll.in has tried to take these instances of intimidation of Malini Subramaniam to the attention of the Chhattisgarh Chief Minister, Mr Raman Singh, but he has never provided a formal response and only threatened the human rights defender.

The harassment of Malini Subramaniam is part of a larger crackdown on activists, lawyers and journalists standing up against abuses committed by police in the Bastar district. Previously, investigations into human rights violations in the area were rare, as a result of significant restrictions on people's freedoms imposed in view of the long drawn-out military confrontation between government forces and Maoist rebels in the region.