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Javier Campos Morales

DDH

Javier Campos Morales était prêtre jésuite et défenseur des droits humains ; il a consacré plus de 34 ans de sa vie à l’accompagnement des communautés autochtones et travaillait en faveur des droits des peuples autochtones et des plus nécessiteux dans la Sierra Tarahumara. Au moment de son assassinat, il était supérieur de la Mission jésuite, prêtre d’une paroisse, vicaire de la pastorale autochtone du diocèse de Tarahumara, conseiller régional de CEB (Comunidades Eclesiales de Base). Le 20 juin 2022, il a été assassiné avec le défenseur des droits humainsJoaquin César Mora Salazar par des hommes armés à l’intérieur de l’église de Cerocahui, Chihuahua. Au moment de son assassinat, il était Vicaire coopérateur à Cerocahui, État de Chihuahua.

Mexico

Au Mexique, les défenseur⸱ses des droits humains (DDH) et les journalistes sont victimes d’intimidation, d’acharnement judiciaire, d’arrestations arbitraires, de menaces de mort, d’agressions physiques, de disparitions forcées et d’assassinats en raison de leur action en faveur des droits humains et de leur exercice de la liberté d’expression et du journalisme.

Les disparitions sont endémiques au Mexique, et se produisent souvent en complicité avec l’État. Les DDH qui travaillent sur la question sont exposés à un risque sérieux, pouvant aller jusqu’au meurtre. Ceux qui défendent le territoire, en particulier les territoires autochtones, sont exposés au même degré de risque. Ils sont criminalisés, emprisonnés, calomniés et souvent assassinés. Les journalistes qui travaillent sur n’importe laquelle de ces questions, ou sur des questions relatives au trafic de drogue et qui abordent la complicité du gouvernement, courent également le risque de perdre la vie.