Back to top

#Moldavie

#Moldavie

Les DDH en Moldavie font face à d'importants défis dans la région de Transnistrie, où les cas de torture, de harcèlement, de diffamation, d'arrestations arbitraires, et de détentions illégales sont systématiques; le droit à la liberté d'expression et d'association est strictement contrôlé et tout type d'activité en faveur des droits humains est réprimé. De nombreux DDH et journalistes indépendants sont intimidés et harcelés par le gouvernement de Transnistrie soutenu par la Russie.

Dans un contexte de corruption généralisée en Moldavie, les cas d'abus de pouvoir par des fonctionnaires, ainsi que les mauvais traitements, la violence et les inculpations arbitraires de DDH et de journalistes indépendants font rarement l'objet d'enquêtes et les coupables agissent en toute impunité. Les personnalités politiques monopolisent les grands médias ce qui représente un obstacle pour la liberté d'expression, et les médias sont employés comme des outils de diffamation et de campagnes de diffamation contre les DDH ou ceux qui critiquent les politiques actuelles et économiques dans le pays.

Certains amendements législatifs ont été introduits récemment en Moldavie afin de garantir plus de protection contre les discriminations et de garantir le droit à la libre expression. Cependant les défenseur-ses engagés dans la promotion des droits des minorités, en particulier ceux et celles qui défendent les personnes LGBTI, les migrants et la population Rom, sont la cible de persécutions, de menaces et de harcèlement de la part de différents groupes extrémistes, tandis que la police est souvent réticente à les protéger suffisamment ou à enquêter de façon impartiale lorsque leurs droits sont bafoués.