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-#Guyana

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La violence et le harcèlement continus privent la communauté LGTBI+ de tous ses droits à la vie, à la sécurité et à la liberté d’expression. En tant que seul pays des Amériques hors des Caraïbes où les relations sexuelles entre personnes de même sexe sont toujours illégales, les autorités et la société du Guyana ont tendance à considérer l’homosexualité et les personnes transgenres et non binaires de façon négative. Les défenseur⸱ses des droits humains (DDH) travaillant sur les questions LGTBI+ sont constamment menacés et agressés physiquement. La communauté LGTBI+ vit quotidiennement des violences et des abus dans les rues, ces incidents étant généralement traités avec impunité et non signalés : tant parce que les autorités ne les reconnaissent généralement pas, et parce que la communauté a souvent peur d’être moquée ou ridiculisée quand elle le fait. 

Avec des lois qui discriminent les gens en raison de leur sexualité et aucune interdiction légale contre la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne, le Guyana est également le seul pays d’Amérique du Sud à criminaliser les actes homosexuels, avec une peine pouvant aller jusqu’à dix ans d’emprisonnement. En 2018, le Guyana a célébré l’invalidation de la loi interdisant le travestissement en public « à des fins inappropriées » (la Criminal Law [Offences] Act of Guyana adoptée en 1893) par la plus haute cour du pays. Cette loi était utilisée pour criminaliser les femmes transgenres.