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Zahra Mohammadi

FDDH
Afghan Women’s Solidarity Team

Zahra Mohammadi est membre de l’Afghan Women’s Solidarity Team, qui a organisé une manifestation en intérieur pour demander la libération de Tamana Zaryab Paryani et Parwana Ibrahimkhel le 2 février 2022. Dentiste de profession, elle défend pacifiquement les droits des femmes au travail et à l’éducation depuis la prise de contrôle de Kaboul par les talibans en août 2021. Même face à la répression violente des droits humains, de la liberté d’expression et de la dissidence, elle a participé à de nombreuses manifestations pacifiques à Kaboul, réclamant l’égalité des droits pour les femmes.

L’insécurité permanente et l’instabilité dans le pays ont un impact négatif sur la capacité des défenseuses et des défenseurs des droits humains (DDH) à mener à bien leur travail. Ils font l’objet de menaces, intimidation, harcèlement, surveillance, détentions arbitraires, disparitions forcées et exécutions extrajudiciaires. Les coupables sont à la fois des acteurs étatiques ou non étatiques qui agissent en toute impunité, sachant que l’État manque de capacité et d’engagement pour assurer la sécurité des défenseur-ses et garantir la responsabilité de ceux qui commettent les crimes. Les défenseur-ses des droits humains qui travaillent dans les régions éloignées sont particulièrement vulnérables aux attaques. Les défenseuses des droits humains et les personnes qui travaillent sur les droits des femmes et des filles sont systématiquement menacées et attaquées — pour le travail qu’elles font et ce qu’elles représentent. Les FDDH sont perçues comme une menace directe au statu quo. Elles ne bénéficient pas de la protection de l’État, y compris de la police, et font face à des obstacles et à des menaces au sein de leurs propres communautés et venant des agences d’État et des groupes extrémistes.