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#Érythrée

#Érythrée

L’Érythrée connaît un régime de parti unique ; en d’autres termes, seul le parti du Président, le Front populaire pour la démocratie et la justice (PFDJ) a droit de citer. Bien que l’Érythrée soit signataire des principaux instruments internationaux de défense des droits humains, les droits humains sont sévèrement restreints. Les DDH sont victimes de détention au secret illimitée, sans charge ni procès. Les mauvais traitements et les actes de tortures sont fréquents. Le droit à la liberté d'association, de réunion, d'expression et d'information est pratiquement absent.

De nombreux militants politiques perçus comme des voix critiques par le gouvernement, y compris d'anciens hauts responsables de l'État, sont aussi détenus depuis la vague de répression de 2001. Comme les journalistes, ces militants sont détenus au secret durant de longues périodes et aucune information officielle n'est disponible concernant l'endroit où ils se trouvent et leur état de santé. Selon certaines sources, plus de la moitié d'entre eux seraient morts en détention.

Les restrictions sévères de la liberté d'expression et d'association ont été efficaces pour éliminer la société civile indépendante. Tous les syndicats sont dirigés par le gouvernement, les rassemblements publics sont interdits et il n'y a plus d'ONG dans le pays. Les activités des organisations internationales sont aussi sévèrement limitées.