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#Rwanda

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Le travail des DDH au Rwanda est miné par l’idée véhiculée par les autorités qui affirme qu'ils-elles encouragent "l'idéologie génocidaire" et le "divisionnisme ethnique", en jouant sur les craintes qui prévalent encore depuis le génocide de 1994.

Avec les élections prévuent en 2017, le Front patriotique rwandais semble retranché dans sa domination politique et les défenseur-ses des droits humains sont les principaux visés. En juillet 2013, la direction de LIPRODHOR, la dernière organisation indépendante du Rwanda, a été forcée de se retirer et remplacée par un comité exécutif favorisé par le gouvernement et soutenu par le Rwanda Governance Board (RGB) - l'organisme d'État chargé de superviser les ONG - en dépit des protestations des anciens dirigeants.

Les défenseur-ses des droits humains sont la cible de harcèlement, intimidation, arrestations arbitraires et procès inéquitables, tandis que les lois pour la prévention de la division ethnique et de la haine est utilisée de façon abusive pour restreindre la liberté d'expression et de rassemblement pacifique.