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HRD Yan Dvorkin

Yan Dvorkin

DDH, psychologue
Centre T

Yan Dvorkin est défenseur des droits humains et psychologue. Il est le fondateur et le chef du Centre T, un groupe russe de défense des droits humains, qui fournit diverses formes d’aide aux personnes transgenres et non-binaires dans tout le pays. Le Centre T soutient également les parents et les proches des membres de la communauté. Le groupe de défense des droits humains plaide pour l’accès aux chirurgies d’affirmation du genre et à la reconnaissance juridique du genre en Russie, offre un soutien psychologique, juridique et social, fonctionne comme un espace d’organisation communautaire, et fournit des ressources multiples aux communautés transgenres et non binaires. En sa qualité de psychologue transgenre et non binaire, Yan Dvorkin offre également des possibilités de leadership et de sensibilisation aux psychologues et aux professionnels du bien-être sur les questions de sensibilité transgenre et non binaire.

L’environnement dans lequel les défenseur·ses des droits humains (DDH) travaillent en Fédération de Russie est difficile, en particulier pour ceux et celles qui défendent et promeuvent les droits des personnes LGBTI, des minorités ethniques et religieuses, des réfugiés, ainsi que les militants dans le nord du Caucase et dans la péninsule de Crimée illégalement annexée. Les DDH sont souvent victimes d’actes de harcèlement, de surveillance, d’agressions physiques, de menaces, de descentes et de perquisitions dans leurs bureaux et leurs domiciles, de campagnes de calomnie et de diffamation, d’acharnement judiciaire, de détention arbitraire, de mauvais traitements et de violations des droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion. Des DDH ont aussi été assassinés à cause de leur travail.

Des lois contre le terrorisme et l’extrémisme amendées en 2016 autorisent les forces de l’ordre et la police spéciale à bafouer les droits civils et politiques, ainsi que le droit à la vie privée des DDH. Dans le même temps, les autorités n’enquêtent pas de façon impartiale et approfondie sur les actes criminels perpétrés contre les DDH et les journalistes indépendants, et cela est également encouragé par l’extrême corruption du système judiciaire russe et son non respect des normes internationales en matière de justice et d’état de droit.