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Wang Fang

DDH

Wang Fang a commencé à défendre les droits humains en 2012, en militant pour ses propres droits après la démolition forcée de sa maison par les autorités de la ville de Wuhan. Son expérience de pétitionnaire l'a ensuite amenée à défendre les affaires d'autres personnes et elle a participé à de nombreuses manifestations en faveur des droits humains depuis 2013, notamment la manifestation pour soutenir la liberté de la presse devant les bureaux du journal d'informations China’s Southern Weekly. La défenseuse a également rejoint des mouvements de plaidoyer pour les droits des militants, des victimes de persécutions religieuses et des victimes de détention arbitraire.

Les défenseur-ses des droits humains en Chine travaillent dans un environnement extrêmement hostile et, depuis que le président Xi Jinping est au pouvoir, leur espace est encore plus restreint. Les DDH chinois agissent dans de nombreux domaines et sont avocats, journalistes, universitaires, militants pour la transparence, et le droit au logement et à la terre, blogueurs, écrivains, militants contre le sida et ils promeuvent les droits des minorités ethniques. Peu importe le domaine dans lequel ils travaillent, les DDH qui mettent en lumière les exactions, qui défient les autorités ou qui forment des réseaux de soutien pour leurs collègues emprisonnés, sont tous victimes de représailles orchestrées par le gouvernement. Cela va du harcèlement quotidien et actes d'intimidation contre les membres de leurs familles aux détentions, disparitions, tortures et incarcérations.