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Ramachandran Sanath

Ramachandran Sanath

DDH, Journaliste
Sri Lanka Working Journalist Association

Ramachandran Sanath est journaliste, défenseur des droits humains et défenseur des droits des travailleurs des plantations à Kandy, au Sri Lanka. Il a occupé le poste de trésorier exécutif et est actuellement membre de la Sri Lanka Working Journalist Association. Auparavant, il travaillait pour le quotidien en langue tamoule « Sudaroli » et le site d’information Malayaga Kuruvi. Ramachandran Sanath travaille actuellement comme correspondant au Parlement pour Uthayan et comme correspondant international pour Ethiroli, un site d’information australien tamoul. Il est connu pour ses critiques véhémentes des politiques gouvernementales. Outre son travail de journaliste, Ramachandran Sanath écrit régulièrement sur les questions sociales et les questions de droits humains relatives aux Tamouls d’origine indienne au Sri Lanka. Il participe activement aux protestations et au plaidoyer pour le droit à la terre et pour des salaires équitables pour les travailleurs des plantations.

Malgré la fin du conflit armé avec les Tigres tamouls en 2009, des lois sécuritaires strictes sont en vigueur et la situation des DDH qui travaillent sur les disparitions forcées, la torture et le droit à la terre reste critique. Les DDH qui veulent que les coupables d’exactions perpétrées par les deux parties du conflit soient jugés sont victimes de représailles graves, notamment de menaces de mort, campagnes de diffamation, acharnement judiciaire, torture, disparitions forcées et meurtres. L’armée a aussi imposé certaines restrictions sur les rassemblements dans des régions tamoules. L’impunité pour les crimes contre l’humanité est une préoccupation majeure, car le gouvernement ne montre aucune réelle volonté de poursuivre les membres des forces de sécurité responsables des crimes commis contre les DDH et les journalistes pendant la guerre civile et les années Rajapaksa. La liberté de la presse reste fragile, car les journalistes rencontrent toujours des difficultés lorsqu’ils couvrent certains sujets et ils sont la cible de harcèlement et d’intimidation. En juillet 2015, la reprise du Conseil de la presse — largement utilisé sous Rajapaksa pour cibler les voix indépendantes — a également alarmé les DDH.