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Oyub Titiev

DDH
Human Rights Center Memorial
Vaclev Havel Human Rights Prize
2018

The sixth Václav Havel Human Rights Prize – which honours outstanding civil society action in defence of human rights – has been awarded to the head of the Grozny office of the Memorial Human Rights Center in Chechyna, Oyub Titiev (Russian Federation)

Franco-German Prize

“As we celebrate the 70th anniversary of the Universal Declaration on Human Rights this year, France and Germany pay tribute to 15 figures who courageously defend human rights all over the world. Through them, our two countries honor all human rights advocates whose work is all too often ignored or obstructed, and express their appreciation and gratitude to all those who work every day to ensure that this declaration does not remain an empty slogan.”

Oyub Titiev travaille pour le Centre pour les droits humains Memorial, une organisation de défense des droits humains qui met en place une aide juridique pour les victimes de graves violations des droits humains et qui mène des actions de sensibilisation, des recherches et participe à des publications. Après l'assassinat de sa collègue Natalia Estemirova en juillet 2009, Oyub Titiev est devenu chef du bureau de l'organisation en Tchétchénie. Au cours des dernières années, Oyub Titiev a reçu de nombreuses menaces liées à son travail en faveur des droits humains.

L'environnement dans lequel les défenseur-ses des droits humains (DDH) travaillent en Fédération de Russie est difficile, en particulier pour ceux et celles qui défendent et promeuvent les droits des personnes LGBTI, des minorités ethniques et religieuses, des réfugiés, ainsi que les militants dans le nord du Caucase et dans la péninsule de Crimée illégalement annexée. Les DDH sont souvent victimes de harcèlement, de surveillance, d'agressions physiques, de menaces, de perquisitions et de fouilles de leurs bureaux et domiciles, de campagnes de diffamation et calomnieuses, d'acharnement judiciaire, de détention arbitraire et de mauvais traitements, ainsi que de violations du droit à la liberté d'expression, d'association et de rassemblement. Des DDH ont aussi été assassinés à cause de leur travail.