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Malik Abu Orabi

DDH, avocat
Jordanian Teachers Syndicate

Malik Abu Orabi, avocat en droits humains qui fait partie de l’équipe juridique qui défend le Syndicat des enseignants jordaniens.

Jordan

Malgré les réformes constitutionnelles de 2011, de nombreuses lois restreignent toujours la liberté d'association, de rassemblement pacifique et d'expression. Ces restrictions ont été renforcées au cours des cinq dernières années au nom de la sécurité nationale et de la lutte contre le terrorisme. Par conséquent, les défenseur-ses des droits humains (DDH) font toujours face à de nombreux défis.

En 2009, la Jordanie a changé sa loi sur les ONG. La nouvelle loi facilite l'enregistrement des groupes, mais renforce l'autorité des fonctionnaires qui peuvent interférer dans leur travail, notamment grâce à une nouvelle clause qui rend obligatoire l'accord du ministère pour recevoir des fonds étrangers. Les autorités envoient généralement des représentants pour surveiller les réunions et les séminaires organisés par les ONG, en particulier lorsque des questions politiques sont au programme. A cause de ce cadre législatif restreint, et à cause de l'interférence systématique des agences de sécurité dans le travail des ONG, de nombreux DDH pratiquent l'autocensure et tendent à éviter les questions sensibles.