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 Leena Manimekalai

Leena Manimekalai

FDDH, Artiste
India Breakthrough Talents
2022

Leena Manimekalai is one of the India Breakthrough Talents picked by British Academy of Film and Television Arts (BAFTA) for the year 2022.

Emmy Award
2017

Leena Manimekalai won an Emmy Award for her work in 2017.

Best Documentary Prize
2017

Leena Manimekalai won the Best Documentary Prize at Singapore South Asian Film Festival for her work in 2017.

Charles Wallace Art Award
2012

Leena Manimekalai won the Charles Wallace Art Award (2012) in Visual Ethnography, Golden Conch at Mumbai International Film Festival for her work in 2012.

Leena Manimekalai est une défenseuse des droits humains, cinéaste, poète et militante originaire du Tamil Nadu, en Inde. La filmographie de Leena Manimekalai est animée par des thèmes liés à la justice sociale et aux droits humains, tels que les castes, le genre, la mondialisation, les disparitions forcées, l’art thérapie, les politiques étudiantes, l’écoféminisme, les droits des populations autochtones et les droits des personnes LGBTQ+. Ses films ont reçu des éloges et une reconnaissance au niveau international.

Elle fait partie des India Breakthrough Talents sélectionnés par la British Academy of Film and Television Arts (BAFTA) pour l’année 2022. Elle a reçu de nombreux prix pour son travail, notamment un Emmy Award (2017), le Charles Wallace Art Award (2012) en ethnographie visuelle, le Golden Conch au Mumbai International Film Festival et le prix du meilleur documentaire au Singapore South Asian Film Festival. Elle a également co-organisé la première marche des fiertés LGBTQ+ en Asie en juillet 2012. Elle étudie actuellement au Canada, où elle a obtenu un Master de cinéma aux beaux-arts de l’Université York de Toronto.

Les défenseurs·ses des droits humains en Inde sont confrontés à diverses formes d’attaques et de harcèlement de la part d’acteurs étatiques et non étatiques, y compris des meurtres, des agressions physiques, des détentions arbitraires, des menaces et l’acharnement judiciaire. Les policiers sont souvent les principaux coupables des violences contre les DDH, qui sont généralement perpétrées en toute impunité. Les groupes armés et les entreprises privées s’en prennent aussi aux DDH à cause de leur travail lié à des projets de développement économique et à l’impact de ces derniers sur les communautés locales et l’environnement. Les DDH sont de plus en plus souvent la cible de campagnes de diffamation en ligne orchestrées par des nationalistes radicaux.

Les DDH qui utilisent la loi sur le droit à l’information (RTI) risquent d’être tués, agressés ou harcelés lorsqu’ils exercent leur droit fondamental à réclamer et recevoir des informations de la part des autorités. Les femmes DDH sont la cible de menaces sexospécifiques — mort, viol collectif ou attaque à l’acide — à la fois sur internet et sur le terrain. Elles sont particulièrement vulnérables dans les régions comptant une forte présence militaire et de groupes armés. Dans le Corridor rouge, une région de l’Inde orientale qui connaît une insurrection naxalite-maoïste, les DDH, y compris les avocats, les chercheurs et les journalistes, sont confrontés à des actes d’intimidation et de persécution et travaillent sous la pression énorme des autorités, de groupes rebelles et des milices. Les personnes qui défendent les droits des communautés marginalisées comme les Adivasi et les Dalits peuvent faire l’objet de menaces de mort, de destruction de leurs biens, d’accusations fabriquées de toutes pièces, d’attaques physiques, ainsi que de discrimination fondée sur les castes par des acteurs étatiques et non étatiques.