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Hanan Badr El-Din Othman

DDH & Fondatrice
Association of the Families of the Disappeared

Hanan Badr El-Din Othman est défenseuse des droits humains et co-fondatrice de l'Association des familles du groupe disparu, un réseau de personnes dont les proches ont été victimes de disparitions forcées. Hanan Badr El-Din Othman s'est activement engagée sur la question des disparitions forcées après la disparition de son mari, Khalid Mohamed Hafez Ezz el-Din, le 27 mars 2013, après avoir participé à une manifestation.

La société civile égyptienne est violemment réprimée depuis 2014. Les DDH sont confrontés à une situation pleine de défis à cause des restrictions mises en place contre la société civile et les rassemblements publics et manifestations, à cause des interdictions de voyager, des arrestations et condamnations de DDH, blogueurs, journalistes et manifestants, ainsi que des campagnes de diffamation contre les groupes de défense des droits humains.

La loi 84 de 2002 règlemente la création et le fonctionnement des ONG. Elle donne à l'exécutif égyptien plusieurs moyens de contrôle du travail des ONG, notamment en restreignant l'accès aux financements étrangers et leur capacité à se joindre à des associations internationales. Elle donne aussi au gouvernement le pouvoir de les dissoudre. Les organisations des droits humains sont soumises à des enquêtes judiciaires menées par un comité d'experts afin d'évaluer leur conformité avec la loi 84/2002 sur les associations. Leurs évènements ont parfois été interdits.