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Cristina Erandeni Parades Lachino

DDH, membre
COFADDEM (Committee of Relatives of Detained Persons Missing from the State of Michoacán - “Raising Voices”)

Cristina Erandeni Parades Lachino est membre du Comité de Familiares de Personas Detenidas Desaparecidas del Estado de Michoacán “Alzando Voces” - COFADDEM (Comité des proches de personnes détenues disparues dans l'État du Michoacan "élever les voix"). L'organisation travaille avec les parents, amis et compagnons de personnes détenues qui ont disparues dans les États du Michoacán, de Veracruz, de Puebla et de Guerrero, en raison des activités des groupes paramilitaires et des milices, dont beaucoup sont soutenues par les forces de l'État. COFADDEM appelle à la fin des disparitions, plaide pour le droit à la vérité et tente de faire en sorte que les responsables soient traduits en justice. 

Au Mexique, les défenseur-ses des droits humains (DDH) et les journalistes sont victimes d’intimidation, d'acharnement judiciaire, d’arrestations arbitraires, de menaces de mort, d'agressions physiques, de disparitions forcées et d’assassinats en raison de leur action en faveur des droits humains et de leur exercice de la liberté d'expression et du journalisme.

Les disparitions sont endémiques au Mexique, et se produisent souvent en complicité avec l'État. Les DDH qui travaillent sur la question sont exposés à un risque sérieux, pouvant aller jusqu'au meurtre. Ceux qui défendent le territoire, en particulier les territoires autochtones, sont exposés au même degré de risque. Ils sont criminalisés, emprisonnés, calomniés et souvent assassinés. Les journalistes qui travaillent sur n'importe laquelle de ces questions, ou sur des questions relatives au trafic de drogue et qui abordent la complicité du gouvernement, courent également le risque de perdre la vie.