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Al-Qasem Mohammad Sayyed Ahmad

DDH & membre fondateur
Abna’ Al-Sahafa (Citizens of Al-Sahafa)

Al-Qasem Mohammad Sayyed Ahmad est un comptable soudanais qui travaille en Arabie Saoudite. Avant d'arriver en Arabie Saoudite, le défenseur avait fondé un groupe appelé Abna’ Al-Sahafa (citoyens d'Al-Sahafa) à Khartoum. Actuellement, le groupe fournit une aide et des services de base à la population soudanaise dans le besoin. Après son départ du Soudan, le défenseur a continué à s'impliquer activement dans ce groupe. Depuis l'Arabie Saoudite, il offre un soutien logistique et financier aux personnes qui ont besoin de médicaments et de soins médicaux après une hausse écrasante du prix des médicaments au Soudan. Le défenseur des droits humains plaide activement en faveur des droits du peuple soudanais par le biais des réseaux sociaux en réponse aux atrocités commises par les autorités soudanaises, en signe de désobéissance civile. Al-Qasam Mohammad Sayyed Ahmad gère aussi une page Facebook intitulée Ma’asi Hukm Al-Askar wa Al-Kayzan au Soudan (Les tragédies militaires et le règne de Kayzan au Soudan).

Les défenseur-ses des droits humains, militant-es et particuliers qui critiquent les politiques gouvernementales ou qui expriment des opinions dissidentes ou divergentes de la ligne suivie par les autorités, sont victimes de harcèlement, surveillance, détentions arbitraires, campagnes de diffamation, et procès inéquitables. Les membres des familles des DDH sont également la cible d'actes d'intimidation et de harcèlement de la part des autorités.

La nouvelle loi contre le terrorisme adoptée en 2014 est utilisée contre les défenseur-ses des droits humains et ceux qui critiquent le gouvernement. Certains sont condamnés à de lourdes peines par le tribunal contre le terrorisme, notamment à de longues peines de prison. Le gouvernement s'en prend à ceux qui militent sur internet et aux membres de leurs familles qui dénoncent les violations des droits humains. Les procédures normales et le droit à un procès équitable ne sont pas souvent respectés. Les accusés sont fréquemment condamnés à recevoir des centaines de coups de fouet.