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Procès des DDH du parc Gezi

Bien qu'il y ait eu plusieurs poursuites en 2015 à la suite des manifestations, toutes les affaires contre des individus et des organisations liés aux manifestations de Gezi ont abouti à des acquittements en 2015. Pourtant, au cours des deux dernières années, les autorités turques ont rouvert l'enquête et relancé les poursuites à l'encontre des organisateurs présumés des manifestations du parc Gezi en 2013.

Les défenseur-ses des droits humains accusés sont : Osman Kavala, homme d'affaires et philanthrope, président du conseil de direction d'Anadolu Kültür et fondateur ou membre du conseil consultatif de plusieurs organisations de la société civile dont l'History Foundation, TEMA et TESEV ; Yiğit Aksakoğlu, qui représente en Turquie la Bernard van Leer Foundation, une organisation philanthrope hollandaise qui se concentre sur des projets de développement pour la petite enfance, et ancien employé de l'unité de formation et de recherche sur les ONG à l'İstanbul Bilgi University ; Yiğit Ali Ekmekçi, directeur adjoint d'Anadolu Kültür, membre exécutif du conseil de la Terakki Foundation Schools et membre fondateur d'institutions éducatives, dont la Nesin Foundation et l'İstanbul Bilgi University ; Çiğdem Mater Utku, productrice de films, journaliste et consultante pour Anadolu Kültür ; Ali Hakan Altınay, membre du conseil d'Anadolu Kültür, directeur de la Boğaziçi European School of Politics à Istanbul et membre fondateur et président de la Global Civics Academy ; Mine Özerden, publicitaire, militante de la société civile, réalisatrice, co-directrice et secrétaire générale de Taksim Platform, et ancienne employée d'Anadolu Kültür ; Tayfun Kahraman, universitaire, urbaniste, membre de Taksim Solidarity et membre et président du conseil de direction de la TMMOB Chambre des urbanistes d'İstanbul ; Şerafettin Can Atalay, avocat de la TMMOB, membre de Taksim Solidarity, membre du conseil de direction de la Social Rights Association ; Ayşe Mücella Yapıcı, architecte, membre de Taksim Solidarity, secrétaire générale du bureau d'étude de l'impact environnemental du syndicat de la Chambre des ingénieurs et architectes turcs ; Gökçe (Yılmaz) Tüylüoğlu, représentant de l'Open Society Foundations en Turquie ; Hanzade Hikmet Germiyanoğlu, consultant en éducation et coordinateur de Civil Society Development Center (STGM) ; İnanç Ekmekçi, professionnelle de la société civile qui travaille pour de nombreuses organisations de défense des droits des enfants, des réfugiés, des femmes, et de l'écologie ; Can Dündar, journaliste et ex rédacteur du journal Cumhuriyet ; Memet Ali Alabora, acteur et ancien président du syndicat des acteurs et actrices ; Ayşe Pınar Alabora, actrice ; Handan Meltem Arıkan, romancier et dramaturge.

turkey protest

Les défenseur-ses des droits humains (DDH) en Turquie sont victimes d'acharnement judiciaire, dont des poursuites criminelles, d'agressions violentes, de menaces, de surveillance, de détentions arbitraires prolongées, et de mauvais traitements. Au lendemain de la tentative de coup d'État de juillet 2016, leur environnement de travail s'est encore plus dégradé.