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DOXA

DOXA est un journal étudiant russe qui aborde des questions liées à l’université et au monde universitaire, et couvre largement la persécution politique des étudiants, notamment pour leur participation à des rassemblements pacifiques, et la question du harcèlement sexuel dans les universités. DOXA œuvre pour la défense des droits des étudiants persécutés en rendant leurs cas publics, en retransmettant les procès depuis les salles d’audience et en menant des enquêtes sur les affaires des étudiants. Le journal a été créé par des étudiants et d’anciens élèves de l’École supérieure d’économie de Moscou (HSE) en 2017, mais a été déchu de son statut d’organisation étudiante en 2019 et fonctionne désormais comme un magazine indépendant. En coopération avec OVD-info, un projet de média indépendant axé sur les droits humains et la persécution politique, DOXA fournit une assistance aux étudiants qui sont détenus pour avoir participé à des manifestations pacifiques dans des villes russes ou en relation avec ces manifestations, y compris les récentes manifestations de soutien à Alexei Navalny en 2021. DOXA plaide vigoureusement pour les droits des étudiants touchés par les restrictions liées à la quarantaine imposée pendant la pandémie de COVID-19, notamment les expulsions d’auberges, les décrets empêchant les étudiants de quitter leur logement universitaire et les amendes déraisonnables.

Russia

L’environnement dans lequel les défenseur-ses des droits humains (DDH) travaillent en Fédération de Russie est difficile, en particulier pour ceux et celles qui défendent et promeuvent les droits des personnes LGBTI, des minorités ethniques et religieuses, des réfugiés, ainsi que les militants dans le nord du Caucase et dans la péninsule de Crimée illégalement annexée. Les DDH sont souvent victimes de harcèlement, de surveillance, d’agressions physiques, de menaces, de perquisitions et de fouilles de leurs bureaux et domiciles, de campagnes de diffamation et calomnieuses, d’acharnement judiciaire, de détention arbitraire et de mauvais traitements, ainsi que de violations du droit à la liberté d’expression, d’association et de rassemblement. Des DDH ont aussi été assassinés à cause de leur travail.