Back to top

Menaces et intimidations contre le journaliste Sasikaran Punniyamoorthy

Statut: 
Menaces et intimidations
À propos de la situation

Le 10 août 2022, des agents des services de renseignement se sont rendus au domicile du défenseur des droits humains Sasikaran Punniyamoorthy à Batticalao et ont demandé à sa femme où il se trouvait. En mai 2022, Sasikaran Punniyamoorthy a été pris pour cible et harcelé en ligne. Des photos de membres de sa famille, dont ses enfants, ont été publiées sur Facebook dans le but de ternir son image et sa crédibilité en tant que journaliste. En réponse, le défenseur a écrit au commissaire adjoint de la police de Batticaloa pour lui demander de prendre des mesures adéquates contre la violence et les attaques en ligne.

À propos de Sasikaran Punniyamoorthy

Sasikaran PunniyamoorthySasikaran Punniyamoorthy est défenseur des droits humains et journaliste régional indépendant basé à Batticaloa, au Sri Lanka. Il est trésorier du Batti Press Club et travaille comme coordinateur du National Fisheries Solidarity Movement - NAFSO (Mouvement de solidarité nationale des pêches) dans le district de Batticalao, une organisation nationale œuvrant pour le bien-être des pêcheurs. Il couvre les injustices sociales, politiques et environnementales dans la province de l’Est. Il soutient les questions relatives aux droits humains et à l’environnement et écrit dans plusieurs journaux et sites Web tamouls. En raison de son militantisme légitime en faveur des droits humains et de son travail de journaliste, il est pris pour cible par la police de Batticaloa, convoqué à des interrogatoires, et il a été la cible de plusieurs ordonnances judiciaires limitant son droit de manifester.

10 Août 2022
Menaces et intimidations contre le journaliste Sasikaran Punniyamoorthy

Le 10 août 2022, des agents des services de renseignement se sont rendus au domicile du défenseur des droits humains Sasikaran Punniyamoorthy à Batticalao et ont demandé à sa femme où il se trouvait. En mai 2022, Sasikaran Punniyamoorthy a été pris pour cible et harcelé en ligne. Des photos de membres de sa famille, dont ses enfants, ont été publiées sur Facebook dans le but de ternir son image et sa crédibilité en tant que journaliste. En réponse, il a écrit au commissaire adjoint de la police de Batticaloa pour lui demander de prendre des mesures adéquates contre la violence et les attaques en ligne.

Sasikaran Punniyamoorthy est défenseur des droits humains et journaliste régional indépendant basé à Batticaloa, au Sri Lanka. Il est trésorier du Batti Press Club et travaille comme coordinateur du National Fisheries Solidarity Movement - NAFSO (Mouvement de solidarité nationale des pêches) dans le district de Batticalao, une organisation nationale œuvrant pour le bien-être des pêcheurs. Il couvre les injustices sociales, politiques et environnementales dans la province de l’est. Il soutient les questions relatives aux droits humains et à l’environnement et écrit dans plusieurs journaux et sites Web tamouls. En raison de son militantisme légitime en faveur des droits humains et de son travail de journaliste, il est pris pour cible par la police de Batticaloa, convoqué à des interrogatoires, et il a été la cible de plusieurs ordonnances judiciaires limitant son droit de manifester.

Le 26 octobre 2021, la police de Batticaloa s’est rendue chez Sasikaran pour l’interroger sur ses activités en faveur des droits humains. Le 27 septembre 2021 lors d’une conférence de presse à Batticaloa, un ministre d’État a répondu à Sasikaran Punniyamoorthy en criant lorsque celui-ci a soulevé une question concernant un ancien ministre qui aurait été impliqué dans la maltraitance de prisonniers tamouls. Le 14 septembre 2021, il a été interrogé pendant plus d’une heure sur ses liens avec les Tigres de libération de l’Eelam, ainsi qu’avec les agences de presse de la diaspora. Au cours de l’interrogatoire, il a été interrogé au sujet de ses antécédents familiaux, sa profession et ses ressources financières.

En janvier 2020, des tracts contenant des menaces de mort à l’encontre de sept journalistes tamouls du district de Batticaloa, dont Selvakumar Nilanthan, ont été déposés au bureau du Batticaloa Press Club. Les journalistes pensent que ces tracts menaçants ont été placés sous la porte. La traduction du texte imprimé sur les tracts dit « Faites attention ! Faites attention !! Ce sont les Reporters qui ont reçu de l’argent des Tigres à l’étranger et qui travaillent contre le gouvernement. . Ils seront bientôt condamnés à mort ! » La photo sur les tracts provenait d’un événement que les journalistes de Batticaloa ont organisé le 9 janvier 2020 pour commémorer le 11e anniversaire du meurtre du journaliste et rédacteur en chef basé à Colombo, Lasantha Wickramathunga.

Le Sri Lanka a toujours ciblé et attaqué les défenseur⸱ses des droits humains pacifiques et les journalistes à cause de leur travail. Celles et ceux qui travaillent dans les zones touchées par la guerre dans les provinces du nord et de l’est du pays et les minorités religieuses et/ou ethniques sont particulièrement vulnérables aux menaces, à l’intimidation et aux représailles légales. Front Line Defenders a appelé à plusieurs reprises à mettre fin aux représailles et à protéger les défenseur⸱ses des droits humains et les journalistes au Sri Lanka.