Meurtre de Suhas Haldankar
Le 9 avril 2017, le défenseur des droits humain Suhas Haldankar a été brutalement tué par une douzaine d'hommes à Pimpri-Chinchwad, dans l'État du Maharastra. Il rentrait chez lui lorsque les hommes l'ont insulté avant de l'attaquer avec des blocs de béton. Suhas Haldankar a reçu de nombreuses blessures et il est décédé. Onze personnes ont été arrêtées, dont un représentant municipal.
Suhas Haldankar était un défenseur des droits humains et militait pour le droit à l'information. Il dénonçait l'inefficacité des représentants locaux dans le quartier de Kharalwadi à Pimpri-Chinchwad, Pune, dans l'État de Maharashtra, qui soulève des préoccupations relatives aux droits humains en raison de l'absence d'équipements et des pratiques discriminatoires, telles que l'absence de toilettes publiques pour les femmes.
Le 9 avril 2017, le défenseur des droits humain Suhas Haldankar a été brutalement tué par une douzaine d'hommes à Pimpri-Chinchwad, dans l'État du Maharastra. Il rentrait chez lui lorsque les hommes l'ont insulté avant de l'attaquer avec des blocs de béton. Suhas Haldankar a reçu de nombreuses blessures et il est décédé. Onze personnes ont été arrêtées, dont un représentant municipal.
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Le 9 avril 2017 vers 22h, Suhas Haldankar rentrait chez lui à moto lorsqu'il a été stoppé par deux hommes qui l'ont pris à partie au sujet d'un panneau d'affichage qu'il a érigé dans le but de souligner l'absence d'équipements civiques dans le quartier de Kharalwadi à Pimpri-Chinchwad. L'altercation a dégénéré et plusieurs hommes ont pris part à la dispute. Un groupe de 10 à 12 hommes a commencé à jeter des blocs de béton sur Suhas Haldankar, qui s'est effondré, mortellement blessé. Le militant a été transporté d'urgence dans un hôpital local, mais il a été déclaré mort à son arrivée. L'un des témoins a porté plainte devant la police de Pune, et 11 personnes, dont l'ancien membre du congrès, Sadguru Mahadev Kadam, ont été arrêtées dans le cadre de cette affaire. En février 2017, Suhas Haldankar avait érigé des panneaux à l'approche des élections civiques dans l'État du Maharashtra, qui auraient provoqué la colère du représentant du congrès susmentionné.
Les défenseur-ses des droits humains en Inde sont exposés à diverses formes d'attaques et de harcèlement à cause de leur travail en faveur des droits des autres et lorsqu'ils dénoncent des exactions, notamment des meurtres, tortures, mauvais traitements, disparitions forcées, détentions arbitraires, campagnes de diffamation et acharnement judiciaire. Les crimes contre les défenseur-ses des droits humains restent généralement impunis.
Front Line Defenders condamne le meurtre de Suhas Haldankar, qui semble uniquement lié à son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains en Inde.
Front Line Defenders exhorte les autorités indiennes à:
1. Condamner fermement le meurtre du défenseur des droits humains Suhas Haldankar;
2. Ouvrir immédiatement une enquête approfondie et impartiale sur le meurtre du défenseur des droits humains Suhas Haldankar, dans le but de publier les conclusions et de traduire les responsables en justice conformément aux normes internationales;
3. Prendre immédiatement toutes les mesures nécessaires, en accord avec les défenseurs, pour garantir l'intégrité physique et psychologique et la sécurité de tous les défenseur-ses des droits humains qui travaillent en Inde;
4. Garantir qu’en toutes circonstances, tous-tes les défenseur-ses des droits humains en Inde puissent mener à bien leurs actions légitimes en faveur des droits humains, sans craindre ni restrictions ni représailles.
