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Campagne de diffamtion contre des membres du Colectivo por la Libertad de Expresión à Gunajuato et du Colectivo Fiscalía que Sirva Guanajuato

Statut: 
Campagne de diffamation
À propos de la situation

Ces deniers mois, des membres du Colectivo Fiscalía que Sirva Guanajuato et du Colectivo por la Libertad de Expresión à Guanajuato ont été la cible de campagnes de diffamation sur les réseaux sociaux et d'usurpation de leurs comptes Twitter.

À propos du Colectivo por la Libertad de Expresión en Guanajuato

Colectivo GuanajuatoLe Colectivo por la Libertad de Expresión à Guanajuato (collectif pour la liberté d’expression à Guanajuato) est un groupe composé de plus de 30 journalistes et défenseur-ses des droits humains qui promeut la liberté de l'exercice du journalisme et le droit à la liberté d'expression. La plateforme indépendante est présente dans plusieurs municipalités de Guanajuato. Formé en 2014, le collectif a participé au processus d'approbation de la loi pour la protection des journalistes et des défenseurs des droits humains à Guanajuato, à la rédaction de réglementations, et fait partie du Conseil de Protection de l'État présidé par le Secrétaire du gouvernement.

27 Août 2019
Campagne de diffamtion contre des membres du Colectivo por la Libertad de Expresión à Gunajuato et du Colectivo Fiscalía que Sirva Guanajuato

Ces deniers mois, des membres du Colectivo Fiscalía que Sirva Guanajuato et du Colectivo por la Libertad de Expresión à Guanajuato ont été la cible de campagnes de diffamation sur les réseaux sociaux et d'usurpation de leurs comptes Twitter.

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Le Colectivo Fiscalía que Sirva Guanajuato (FQSG) est un groupe d'activistes, de journalistes et de défenseur-ses des droits humains qui contrôle la conformité avec les standards des lois internationales dans le travail du bureau du procureur général. Il fait partie d'un collectif national, Fiscalia Que Sirva (FQS), qui est composé de 300 organisations et collectifs dans tout le pays. FQS combat l'impunité au Mexique en proposant des changements législatifs pour améliorer l'état de droit.

Le Colectivo por la Libertad de Expresión à Guanajuato (collectif pour la liberté d’expression à Guanajuato) est un groupe composé de plus de 30 journalistes et défenseur-ses des droits humains qui promeut la liberté de l'exercice du journalisme et le droit à la liberté d'expression. La plateforme indépendante est présente dans plusieurs municipalités de Guanajuato. Formé en 2014, le collectif a participé au processus d'approbation de la loi pour la protection des journalistes et des défenseurs des droits humains à Guanajuato, à la rédaction de réglementations, et fait partie du Conseil de Protection de l'État présidé par le Secrétaire du gouvernement.

Raymundo Sandoval est un universitaire, défenseur des droits humains, membre du Colectivo Fiscalía que Sirva Guanajuato, et coordinateur du Colectivo por la Libertad de Expresión en Guanajuato. Il a accompagné plusieurs mouvements sociaux dans la région et enseigne des cours à l'université à propos de différents sujet sur les droits humains, particulièrement sur les violences contre les femmes, la surveillance de l'État et la promotion de la liberté d'expression.

Depuis février 2019, Raymundo Sandoval est victime d'une campagne de diffamation continue sur Twitter, caractérisée par des attaques ciblées d'au moins 20 comptes anonymes. Le 26 avril 2019, son compte Twitter a été usurpé et utilisé pour envoyer des messages contradictoires à son travail en faveur des droits humains. Ces attaques ont été décrites par Twitter comme une "attaque d'usurpation". À la demande de Raymundo Sandoval, son compte Twitter, par lequel il rapporte la plupart de son travail de plaidoyer, a été fermé.

En avril 2019, d'autres membres du Colectivo por la Libertad de Expresión en Guanajuato, dont Arnoldo Cuellas, Verónica Espinosa et Kennia Velázquez, ont aussi été la cible d'une campagne de diffamation sur les réseaux sociaux par une liste appelée "Huachicoleros" (un mot utilisé pour décrire une personne qui vend du carburant illégal), qui a été créée par un utilisateur de Twitter dans le but de criminaliser leur travail.

Front Line Defenders pense que la protection des défenseur-ses des droits humains et des journalistes est essentielle dans le contexte actuel de ces attaques, qui vont probablement s'intensifier cette semaine avec une audience prévue le 29 août 2019, dans laquelle FQS cherche à faire appel de la nomination du procureur général de l'État de Guanajuato pour les motifs de manque de participation de la société civile et académique dans le processus.

Front Line Defenders estime qu'il est de la plus grande importance de reconnaître et de protéger le travail des défenseur-ses des droits humains et des journalistes à Guanajuato, puisqu'ils effectuent la tâche fondamentale d'informer la population.