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Scovia Arinaitwe hospitalisée et passée à tabac en détention

Statut: 
Arrêtée/passée à tabac
À propos de la situation

Le 19 décembre 2017, Scovia Arinaitwe a été libérée sous caution alors qu'elle était à l'hôpital et a pu partir après son traitement. La défenseuse des droits humains était accusée de "rassemblement illégal". Après avoir signé une décharge pour quitter l'hôpital, Scovia Arinaitwe s'est rendue au poste de police local conformément aux conditions de sa libération sous caution, où elle a été informée de l'abandon des charges qui pesaient contre elle.

Le 16 décembre 2017, la défenseuse des droits humains Scovia Arinaitwe a été arrêtée et placée en détention à Nagalama, dans le district de Mukono, en Ouganda, et elle a été passée à tabac par des policiers. La défenseuse est actuellement hospitalisée à cause de ses blessures.

À propos de Scovia Arinaitwe

scovia_arinaitwe.jpgScovia Arinaitwe est défenseuse des droits humains, formatrice et coordinatrice de la réponse rapide pour Solidarity Uganda. Solidarity Uganda est une ONG qui se concentre sur la stratégie non violente, la construction d'un mouvement et le changement social; elle travaille avec les communautés vulnérables afin de construire leurs capacités pour parvenir à la paix et à la justice, en travaillant notamment avec les communautés dans le but de protéger leur droit à la terre. En tant que formatrice pour Solidarity Uganda, Scovia Arinaitwe organise des formations en partenariat avec Rhize, un réseau mondial qui forme, entraine et soutient des leaders de mouvements sociaux pour les aider à approfondir et accroitre leur impact.

19 Décembre 2017
Scovia Arinaitwe hospitalisée et passée à tabac en détention

Mise à jour : Le 19 décembre 2017, Scovia Arinaitwe a été libérée sous caution alors qu'elle était à l'hôpital et a pu partir après son traitement. La défenseuse des droits humains était accusée de "rassemblement illégal". Après avoir signé une décharge pour quitter l'hôpital, Scovia Arinaitwe s'est rendue au poste de police local conformément aux conditions de sa libération sous caution, où elle a été informée de l'abandon des charges qui pesaient contre elle.

 

Le 16 décembre 2017, la défenseuse des droits humains Scovia Arinaitwe a été arrêtée et placée en détention à Nagalama, dans le district de Mukono, en Ouganda, et elle a été passée à tabac par des policiers. La défenseuse est actuellement hospitalisée à cause de ses blessures.

Download the Urgent Appeal (PDF)

Le 16 décembre 2017 vers 14h30, alors qu'elle conduisait une session de formation au nom de Rhize, Scovia Arinaitwe a été arrêtée par une unité de la police ougandaise appellée "Flying Squad", avec 15 autres personnes qui participaient à la formation. Des membres de l'unité de police ont frappé Scovia Arinaitwe, ils l'ont poussée dans les escaliers; la défenseuse a été gravement blessée et a eu besoin d'une assistance médicale. Après son arrestation, Scovia Arinaitwe a été interrogée pendant cinq heures par des policiers. Le 18 décembre 2017, la défenseuse a été conduite à l'hôpital en raison de son état médical, mais elle est toujours en état d'arrestation. Elle est actuellement hospitalisée mais n'a toujours pas été informée des charges portées contre elle.

Front Line Defenders est profondément préoccupée par la détention et par le passage à tabac de Scovia Arinaitwe, et exhorte les autorités ougandaises à garantir sa sécurité.

Front Line Defenders exhorte les autorités ougandaises à:

1. Condamner fermement et immédiatement la détention et le passage à tabac de Scovia Arinaitwe;

2. Fournir toute l'attention médicale nécessaire à Scovia Arinaitwe, la libérer et cesser toute autre forme de harcèlement contre la défenseuse;

3. Ouvrir immédiatement une enquête approfondie et impartiale sur le passage à tabac de Scovia Arinaitwe, dans le but de publier les résultats et de traduire les responsables en justice conformément aux normes internationales;

4. Cesser immédiatement de cibler tous-tes les défenseur-ses des droits humains en Ouganda et garantir qu'en toutes circonstances ils-elles puissent mener à bien leurs activités légitimes en faveur des droits humains, sans craindre ni restrictions ni représailles, y compris l'acharnement judiciaire.