Salah Khawaja arbitrairement détenu sans avocat
Le 2 août 2017, la détention administrative de Salah a été prolongée de 4 mois.
Le 9 novembre, un tribunal militaire israélien à Petah Tikva a prolongé la période d'interrogatoire de M. Salah Khawaja de huit jours, après 15 jours d'interrogatoire. Selon certaines sources, le défenseur des droits humains avait les yeux bandés pendant toute la durée de l'interrogatoire et il semblait physiquement frêle et avoir perdu beaucoup de poids.
Le 26 octobre, les forces israéliennes ont perquisitionné le domicile du défenseur des droits humains M. Salah Khawaja et l'ont arbitrairement placé en détention. Salah Khawaja est actuellement détenu hors des Territoires palestiniens occupés, dans le centre d'interrogatoire de Petah Tikva, sans pouvoir contacter un conseiller juridique.
Salah Khawaja est un membre éminent du comité de coordination Stop the Wall et il est également secrétaire de Boycott, Divestment and Sanctions National Committee - BNC (Comité national palestinien pour le boycott, le désinvestissement et les sanctions). Stop the Wall est un mouvement populaire qui réunit la lutte pacifique des comités populaires en Palestine, qui plaide au niveau national et international pour les droits humains du peuple Palestinien impacté par le mur et la colonisation israélienne. Le BNC est une coalition d'organisations palestiniennes qui dirige et soutient le mouvement de boycott, de désinvestissement et de sanctions.
Le 9 novembre, un tribunal militaire israélien à Petah Tikva a prolongé la période d'interrogatoire de M. Salah Khawaja de huit jours, après 15 jours d'interrogatoire. Selon certaines sources, le défenseur des droits humains avait les yeux bandés pendant toute la durée de l'interrogatoire et il semblait physiquement frêle et avoir perdu beaucoup de poids.
Salah Khawaja est un membre éminent du comité de coordination Stop the Wall et il est également membre du secrétariat de Boycott, Divestment and Sanctions National Committee - BNC (Comité national palestinien pour le boycott, le désinvestissement et les sanctions). Stop the Wall est un mouvement populaire qui réunit la lutte pacifique des comités populaires dans les villages palestiniens, les camps de réfugiés et les villes qui sont impactées par la colonisation israélienne. Le BNC est une coalition d'organisations palestiniennes qui dirige et soutient le mouvement de boycott, de désinvestissement et de sanctions.
Le 9 novembre, Salah Khawaja a été traduit devant un tribunal militaire à Petah Tikva, et a prolongé sa période d'interrogatoire de huit jours. L'avocat du défenseur, M. Jehad Abu Raya, n'a pas été autorisé à contacter son client depuis le 26 octobre, jour de son arrestation, et il ne lui a pas parlé avant, pendant ou après l'audience. Salah Khawaja avait les yeux bandés pendant toute l'audience. Jehad Abu Raya a aussi déclaré que Salah Khawaja semblait affaibli, privé de sommeil et qu'il semblait également avoir perdu beaucoup de poids. Le défenseur des droits humains doit comparaitre devant le tribunal militaire de Petah Tikva après les huit jours d'interrogatoire.
Le 26 octobre, les forces israéliennes sont entrées dans le quartier où Salah Khawaja réside et ont jeté du gaz lacrymogène près de chez lui, provoquant des nuisances physiques aux familles voisines, notamment aux enfants. Les forces israéliennes ont alors commencé à fouiller le domicile de Salah Khawaja et l'ont arrêté. Le défenseur n'a pas été informé des raisons de ce raid et de sa détention.
Front Line Defenders est préoccupée par les mauvais traitements apparents et la détention arbitraire de Salah Khawaja, car cela semble être un acte de représailles contre son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains dans les Territoires palestiniens occupés. Front Line Defenders exhorte les autorités israéliennes à assurer que le traitement de Salah Khawaja pendant sa détention, corresponde à toutes les conditions établies dans les «Principes fondamentaux relatifs à la Protection de Toute Personne contre Toute Forme de détention ou Emprisonnement» adoptés par l'Assemblée Générale de l'ONU dans sa résolution 43/173 du 9 décembre 1988; Front Line Defenders est particulièrement préoccupée par le fait que le défenseur ne soit pas autorisé à rencontrer ou communiquer avec son avocat depuis son arrestation le 26 octobre, et exhorte les autorités israéliennes à autoriser Salah à contacter son avocat et sa famille sans restriction.
Le 26 octobre, les forces israéliennes ont perquisitionné le domicile du défenseur des droits humains M. Salah Khawaja et l'ont arbitrairement placé en détention. Salah Khawaja est actuellement détenu hors des Territoires palestiniens occupés, dans le centre d'interrogatoire de Petah Tikva, sans pouvoir contacter un conseiller juridique.
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Le 26 octobre 2016 vers 2h, les forces israéliennes sont entrées dans le quartier où Salah Khawaja réside à Ramallah en Cisjordanie. Selon des témoins, les forces israéliennes ont jeté du gaz lacrymogène autour de la maison du défenseur, provoquant des nuisances physique aux familles voisines, notamment aux enfants. Pendant la perquisition de la maison de Salah Khawaja, les forces israéliennes ont fouillé sans présenter de mandat et elles ont endommagé ses biens. Après la perquisition, Salah Khawaja a été détenu sans être informé des raisons de ce raid ni de sa détention.
Plusieurs heures après l'arrestation, un juge militaire israélien a accepté la demande du procureur de le placer en détention pour 15 jours pour l'interroger, sans la présence ou la participation d'un avocat pour Salah Khawaja. Les avocats du défenseur ont demandé que la période d'interrogatoire soit réduite à 6 jours, mais la cour a refusé et a fixé une nouvelle audience au 9 novembre 2016. Les collègues de Salah Khawaja du mouvement Stop the Wall craignent que le défenseur soit victime de mauvais traitements. Le défenseur est détenu dans le centre d'interrogatoire de Petah Tikva, hors des Territoires palestiniens occupés, ce qui viole l'article 49 du la 4e Convention de Genève relative à la protection des civils en période de guerre, qui interdit le transfert de civils protégés vers le territoire de la force d'occupation.
Front Line Defenders condamne fermement la perquisition et la détention arbitraire du défenseur des droits humains Salah Khawaja, car il semble que cela soit un acte lié à son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains dans les Territoires palestiniens occupés. Front Line Defenders est particulièrement préoccupée par le fait que le défenseur ne soit pas autorisé à rencontrer ou communiquer avec son avocat depuis qu'il a été arrêté le 26 octobre.
Front Line Defenders exhorte les autorités israéliennes à:
1. Libérer immédiatement et sans condition le défenseur des droits humains Salah Khawaja et à mettre fin à toute forme d'acharnement judiciaire à son encontre;
2. Assurer que le traitement de Salah Khawaja pendant sa détention, corresponde à toutes les conditions établies dans les «Principes fondamentaux relatifs à la Protection de Toute Personne contre Toute Forme de détention ou Emprisonnement» adoptés par l'Assemblée Générale de l'ONU dans sa résolution 43/173 du 9 décembre 1988;
3. Garantir que Salah Khawaja puisse contacter un conseiller juridique immédiatement s'il est maintenu en détention;
4. Garantir qu’en toutes circonstances, tous-tes les défenseur-ses des droits humains dans les Territoires palestiniens occupés puissent mener à bien leurs actions légitimes en faveur des droits humains, sans craindre ni restrictions ni représailles.