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La défenseuse des droits humains Juana Ruiz Sánchez placée en liberté conditionnelle

Statut: 
En liberté conditionnelle
À propos de la situation

Le 8 février 2022, la défenseuse des droits humains Juana Ruiz Sánchez a été placée en liberté conditionnelle.

Le 1er février 2022, la défenseuse des droits humains Juana Ruiz Sánchez sera présentée devant un tribunal civil de Nazaret pour son audience de libération conditionnelle. La défenseuse est actuellement détenue dans la prison pour femmes d’Al-Damoun, en Israël.

Le 8 juillet 2021, le tribunal militaire d’Ofer a reporté l’audience de la défenseuse des droits humains Shatha Odeh Abu Fannouneh au 14 juillet 2021. La défenseuse des droits humains a été arrêtée le 7 juillet 2021 chez elle à Ramallah, dans le cadre d’une répression plus large contre le Health Work Committee. Juana Ruiz Sánchez, coordinatrice du projet de l’organisation, est détenue depuis le 13 avril 2021.

À propos de Juana Ruiz Sánchez

Juana Ruiz Sánchez est une défenseuse des droits humains espagnole, elle travaille au sein du Health Work Committee depuis près de 28 ans, en tant que coordinatrice de projet dans l’organisation.

11 Février 2022
La défenseuse des droits humains Juana Ruiz Sánchez placée en liberté conditionnelle

Le 8 février 2022, la défenseuse des droits humains Juana Ruiz Sánchez a été placée en liberté conditionnelle. Juana Ruiz Sánchez était détenue depuis le 13 avril 2021 pour avoir « participé aux activités d’une organisation illégale », « fait partie du conseil d’administration d’une organisation illégale », « reçu et introduit de l’argent dans les territoires palestiniens » et « reçu de l’argent à de fausses fins »; ces accusations sont fondées sur son travail en faveur des droits humains et des droits médicaux au sein du Health Work Committee. Shatha Odeh Abu Fannouneh, la directrice de l’Health Work Committee, est toujours incarcérée.

27 Janvier 2022
Contact difficile avec la défenseuse des droits humains à l’approche de l’audience de libération conditionnelle

Le 1er février 2022, la défenseuse des droits humains Juana Ruiz Sánchez sera présentée devant un tribunal civil de Nazaret pour son audience de libération conditionnelle. La défenseuse est actuellement détenue dans la prison pour femmes d’Al-Damoun, en Israël.

La date de l’audience de libération conditionnelle approchant, la famille de Juana Ruiz Sánchez et son avocat n’ont que des contacts extrêmement limités avec la défenseuse. Lorsque sa famille a entendu parler de la hausse des cas de COVID-19 en prison — et savait que Juana Ruiz Sanchez était en quarantaine — il lui a fallu plus d’une semaine pour apprendre que la défenseuse n’était pas infectée et qu’elle était en bonne santé. La famille a souligné qu’il est généralement difficile d’obtenir des informations à jour et importantes sur sa situation et son état de santé auprès des autorités israéliennes. Lorsque la défenseuse des droits humains était détenue à Hasharon, elle avait un accès très limité à son avocat et à sa famille, et elle a été placée à l’isolement pendant environ 20 jours.

9 Juillet 2021
Harcèlement contre le Health Work Committee

Le 8 juillet 2021, le tribunal militaire d’Ofer a reporté l’audience de la défenseuse des droits humains Shatha Odeh Abu Fannouneh au 14 juillet 2021. La défenseuse des droits humains a été arrêtée le 7 juillet 2021 chez elle à Ramallah, dans le cadre d’une répression plus large contre le Health Work Committee. Juana Ruiz Sánchez, coordinatrice du projet de l’organisation, est détenue depuis le 13 avril 2021.

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Shatha Odeh Abu Fannouneh est défenseuse des droits humains et directrice du Health Work Committee, une organisation qui œuvre pour fournir des services de santé aux Palestiniens dans les zones reculées de Cisjordanie. L’organisation se concentre spécifiquement sur la santé des femmes et des enfants. Juana Ruiz Sánchez est une défenseuse des droits humains espagnole, elle travaille au sein du Health Work Committee depuis près de 28 ans, en tant que coordinatrice de projet dans l’organisation.

Le 7 juillet 2021, tôt dans la matinée, environ 15 soldats ont fait une descente dans la maison de Shatha Odeh Abu Fannouneh. Les soldats ont séparé la famille de la défenseuse et l’ont arrêtée. La famille a rapporté qu’une femme soldate a accompagné Shatha Odeh Abu Fannouneh et l’a entendue crier sur la défenseuse des droits humains. Les soldats ont également confisqué le téléphone et la voiture de Shatha Odeh Abu Fannouneh, qui appartiennent au Health Work Committee. La défenseuse a été emmenée à la prison d’Ofer, où il n’y a pas de section de femmes. Le même jour, elle a été transférée à la prison de Hasharon, située en Israël, ce qui constitue une violation du droit international humanitaire, car la IVe Convention de Genève interdit le transfert de prisonniers hors de leur pays. La défenseuse a un problème de santé qui nécessite la prise de huit médicaments par jour et des examens médicaux réguliers. Elle n’est pas autorisée à prendre ses médicaments maintenant, car les autorités israéliennes ont refusé qu’ils lui soient livrés en prison. Elle n’a pas été autorisée à rencontrer son avocat avant son audience, et elle n’a été autorisée à communiquer que brièvement avec l’un des membres de sa famille.

Le 8 juillet 2021, la première audience de Shatha Odeh Abu Fannouneh devait avoir lieu devant le tribunal militaire d’Ofer, mais elle a été reportée au 14 juillet 2021. Jusqu’à présent aucune charge n’est portée contre la défenseuse.

La détention de Shatha Odeh Abu Fannouneh s’inscrit dans le cadre d’une répression plus large contre le Health Work Committee. Le 9 juin 2021, l’armée israélienne a perquisitionné le siège de l’organisation à Ramallah et ordonné la fermeture de l’organisation pendant six mois. Au cours du raid, les soldats ont confisqué plusieurs objets appartenant à l’organisation, notamment des ordinateurs et des documents. Le raid a causé plusieurs dégâts dans le bâtiment de l’organisation, notamment aux portes qui ont été enfoncées.

La répression inclut aussi la détention, il y a quelques mois, de la défenseuse des droits humains Juana Ruiz Sánchez. Juana Ruiz Sánchez est détenue depuis le 13 avril 2021 et est accusée de « participer aux activités d’une organisation illégale », de « faire partie du conseil d’administration d’une organisation illégale », de « recevoir et introduire de l’argent dans les territoires palestiniens » et de « recevoir de l’argent dans un faux but » ; ces accusations sont basées sur le travail du Health Work Committee. Juana Ruiz Sánchez n’a un accès que très limité à son avocat et à sa famille, et elle a été placée à l’isolement pendant environ 20 jours. Au cours des dernières années, le Comité des droits de l’Homme des Nations Unies a dénoncé le recours à l’isolement, notant que « l’isolement prolongé de la personne détenue ou emprisonnée peut équivaloir à des actes interdits par l’article 7 », relatif à l’interdiction des actes de torture. La défenseuse est actuellement détenue dans la prison pour femmes d’Al-Damoun.

L’actuel acharnement judiciaire inclut aussi la détention du comptable de l’organisation, Tayseer abu Sharbak, arrêté le 8 mars 2021 et incarcéré à la prison d’Ofer. Il est accusé de « participation aux activités d’une organisation illégale » ainsi que de terrorisme à cause de son travail au sein du Health Work Committee. Depuis, il a pu communiquer avec son avocat, mais sa famille n’a pas pu le voir en raison des restrictions liées au COVID-19.

Front Line Defenders est profondément préoccupée par la détention et les mauvais traitements des défenseuses des droits humains et des autres membres du Health Work Committee. Front Line Defenders pense que leur détention est uniquement liée à leur travail légitime et pacifique en faveur des droits humains.