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Acharnement judiciaire contre Bibiana Mushi

Statut: 
Accusée
À propos de la situation

Le 2 novembre 2017, les défenseur-ses des droits humains Bibiana Mushi et Nicholaus Ngelela Luhende ont été acquittés des charges de "désobéissance à une obligation légale", par le tribunal du district de Kishapu en Tanzanie.

Bibiana Mushi et Nicholaus Ngelela Luhende avaient été arrêtés alors qu'ils menaient un atelier sur le renforcement des capacités pour des responsables du gouvernement local dans le district de Kishapu, région de Shinyanga en Tanzanie.

À propos de Bibiana Mushi

Bibiana Mushi travaille pour Actions for Democracy and Local Governance – ADLG, qui milite pour une participation active des citoyens, pour la démocratie et la gouvernance locales dans la région de Shinyanga en Tanzanie. ADLG a été formée pour combattre la mauvaise gouvernance et les mauvais processus de prise de décision qui affectent le bien-être des Tanzaniens pauvres et marginalisés, en renforçant les capacités des communautés pour qu'elles défendent mieux leurs droits.

4 Novembre 2017
Bibiana Mushi acquittée

Le 2 novembre 2017, les défenseur-ses des droits humains Bibiana Mushi et Nicholaus Ngelela Luhende ont été acquittés des charges de "désobéissance à une obligation légale", par le tribunal du district de Kishapu en Tanzanie.

Bibiana Mushi et Nicholaus Ngelela Luhende travaillent pour Actions for Democracy and Local Governance (ADLG) qui plaide pour la participation active des citoyens, la démocratie locale et la bonne gouvernance dans la région de Shinyanga en Tanzanie. ADLG a été formée pour protéger le bien être des Tanzaniens pauvres et marginalisés qui sont affectés par la mauvaise gouvernance et la prise de décision politique, en renforçant les capacités des communautés afin qu'elles défendent efficacement leurs droits. Son travail se concentre principalement sur les communautés qui vivent de la mine, de l'agriculture et de la pêche. ADLG mène son programme sur la gouvernance depuis 2011, et l'une des principales composantes du programme est la formation et un mentorat continu pour encourager les communautés à réclamer une voix dans le processus politique au niveau local et national.

Le 2 novembre 2017, le magistrat du district de Kishapu a décidé d'acquitter

Le 2 novembre 2017, les défenseur-ses des droits humains Bibiana Mushi et Nicholaus Ngelela Luhende ont été acquittés des charges de "désobéissance à une obligation légale", par le tribunal du district de Kishapu en Tanzanie.

Bibiana Mushi et Nicholaus Ngelela Luhende travaillent pour Actions for Democracy and Local Governance (ADLG) qui plaide pour la participation active des citoyens, la démocratie locale et la bonne gouvernance dans la région de Shinyanga en Tanzanie. ADLG a été formée pour protéger le bien être des Tanzaniens pauvres et marginalisés qui sont affectés par la mauvaise gouvernance et la prise de décision politique, en renforçant les capacités des communautés afin qu'elles défendent efficacement leurs droits. Son travail se concentre principalement sur les communautés qui vivent de la mine, de l'agriculture et de la pêche. ADLG mène son programme sur la gouvernance depuis 2011, et l'une des principales composantes du programme est la formation et un mentorat continu pour encourager les communautés à réclamer une voix dans le processus politique au niveau local et national.

Le 2 novembre 2017, le magistrat du district de Kishapu a décidé d'acquitter Bibiana Mushi et Nicholaus Ngelela Luhende des accusations de "désobéissance à une obligation légale", en vertu de la section 123 du Code pénal tanzanien, qui prévoit une peine de deux ans. Le procès a été ajourné trois fois car l'accusation demandait plus de temps pour achever l'enquête sur les deux défenseurs qui avaient été libérés sous caution. Bibiana Mushi et Nicholaus Ngelela Luhende avaient été arrêtés et accusés le 12 juillet 2017 alors qu'ils dirigeaient un séminaire pour des fonctionnaires locaux travaillant près des zones d'extraction minière.

Front Line Defenders salue la décision du tribunal du district de Kishapu d'acquitter Bibiana Mushi et Nicholaus Ngelela Luhende des charges qui pesaient contre eux. Front Line Defenders exhorte les autorités à cesser immédiatement de cibler tous les défenseur-ses des droits humains en Tanzanie et garantir qu'en toutes circonstances ils puissent mener à bien leurs activités légitimes en faveur des droits humains, sans craindre ni restrictions ni représailles, y compris l'acharnement judiciaire.

et Nicholaus Ngelela Luhende des accusations de "désobéissance à une obligation légale", en vertu de la section 123 du Code pénal tanzanien, qui prévoit une peine de deux ans. Le procès a été ajourné trois fois car l'accusation demandait plus de temps pour achever l'enquête sur les deux défenseurs qui avaient été libérés sous caution. Bibiana Mushi et Nicholaus Ngelela Luhende avaient été arrêtés et accusés le 12 juillet 2017 alors qu'ils dirigeaient un séminaire pour des fonctionnaires locaux travaillant près des zones d'extraction minière.

Front Line Defenders salue la décision du tribunal du district de Kishapu d'acquitter Bibiana Mushi et Nicholaus Ngelela Luhende des charges qui pesaient contre eux. Front Line Defenders exhorte les autorités à cesser immédiatement de cibler tous les défenseur-ses des droits humains en Tanzanie et garantir qu'en toutes circonstances ils puissent mener à bien leurs activités légitimes en faveur des droits humains, sans craindre ni restrictions ni représailles, y compris l'acharnement judiciaire.

14 Juillet 2017
Acharnement judiciaire contre deux défenseur-ses des droits humains

Le 12 juillet 2017, deux défenseur-ses des droits humains, Bibiana Mushi et Nicodemus Ngelela ont été arrêtés alors qu'ils dirigeaient un atelier sur le renforcement des capacités des fonctionnaires gouvernementaux locaux, dans le district de Kishapu, dans la région de Shinyanga en Tanzanie.

Bibiana Mushi et Nicodemus Ngelela travaillent pour Actions for Democracy and Local Governance – ADLG, qui milite pour une participation active des citoyens, pour la démocratie et la gouvernance locales dans la région de Shinyanga en Tanzanie. ADLG a été formée pour combattre la mauvaise gouvernance et les mauvais processus de prise de décision qui affectent le bien-être des Tanzaniens pauvres et marginalisés, en renforçant les capacités des communautés pour qu'elles défendent mieux leurs droits. Son travail se concentre principalement sur les communautés qui vivent de la mine, de l'agriculture et de la pêche. ADLG propose son programme sur la gouvernance depuis 2011 et l'une des principales composantes de ce programme sont des sessions de formation ainsi que le mentorat et l'encadrement des communautés pour revendiquer une voix dans le processus de prise de décision au niveau local et national.

Le 12 juillet 2017, Bibiana Mushi et Nicodemus Ngelela dirigeaient un séminaire sur le renforcement des capacités, qui avait débuté la veille, le 11 juillet 2017, pour des fonctionnaires du gouvernement local qui travaillent à proximité des zones d'extraction minière. Pendant le séminaire, ils auraient été arrêtés sur ordre du commissaire du district. Les deux défenseur-ses des droits humains ont ensuite été traduits en justice devant la cour du district de Kishapu, où ils ont été accusés d'avoir désobéi au devoir statutaire, en vertu de la section 123 du Code pénal tanzanien; s'ils sont reconnus coupables, ils risquent jusqu'à deux ans de prison. Ils ont été libérés sous caution et le procès est fixé au 10 août 2017.

Front Line Defenders est préoccupée par les accusations portées contre les défenseur-ses des droits humains Bibiana Mushi et Nicodemus Ngelela, car cela semble directement lié à leur travail légitime et pacifique en faveur des droits humains pour l'ADLG.

Front Line Defenders exhorte les autorités tanzaniennes à:

1. Abandonner toutes les charges portées contre Bibiana Mushi et Nicodemus Ngelela, car Front Line Defenders pense qu'ils sont accusés uniquement à cause de leur travail légitime et pacifique en faveur des droits humains;

2. Cesser immédiatement de cibler tous-tes les défenseur-ses des droits humains en Tanzanie et garantir qu'en toutes circonstances ils-elles puissent mener à bien leurs activités légitimes en faveur des droits humains, sans craindre ni restrictions ni représailles, y compris l'acharnement judiciaire.