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Arrestation d'Ibrahim Metwally Hegazy

Statut: 
En détention
À propos de la situation

L’état de santé du défenseur des droits humains Ibrahim Metwally Hegazy ne cesse de se détériorer depuis qu’il est placé en détention préventive et que celle-ci est renouvelée régulièrement.

Le 6 septembre 2020, le parquet a accusé le défenseur des droits humains "Ibrahim Metwally Hegazy d'avoir pris la tête d’un groupe" qu’il a formé en prison pendant sa période de détention préventive.

Le 26 août 2020, le tribunal pénal égyptien du Caire a ordonné la libération du défenseur des droits humains Ibrahim Metwally Hegazy en vertu de mesures préventives. On ignore la nature des mesures préventives.

Le 5 novembre 2019, le Parquet pour la sûreté de l’État au Caire a ordonné le renouvellement de la détention provisoire de l’avocat en droits humains Ibrahim Metwally Hegazy, pour quinze jours supplémentaires.

Le 10 septembre 2019, le tribunal pénal du Caire a rejeté un appel du défenseur des droits humains Ibrahim Metwally Hegazy et a renouvelé sa détention pour une période de 45 jours.

Le 2 mai 2018, la cour d'assise du Caire a ordonné la prolongation de la détention d'Ibrahim Metwally Hegazy de 45 jours, le temps de l'enquête.

Le 4 décembre 2017, la détention du défenseur des droits humains Ibrahim Metwally Hegazy a été prolongée de 15 jours, le temps de l'enquête menée par le parquet. Il est actuellement détenu dans la prison Aqrab, où il dénonce les mauvaises conditions de détention, l'absence de nourriture convenable, et l'absence de test médical approprié pour surveiller son anémie.

À propos d'Ibrahim Metwally Hegazy

ibrahim_metwalli_hegazy.jpgIbrahim Metwally Hegazy est cofondateur et coordinateur de l'Association des familles de disparus en Égypte, un réseau de personnes dont les proches ont été victimes de disparitions forcées ou involontaires. Ibrahim Metwally Hegazy a commencé à travailler sur la question des disparitions forcées après la disparition de son fils, Amr Ibrahim Metwally, le 8 juillet 2013. Le défenseur est avocat dans l'affaire de Giulio Regeni, un ressortissant italien tué en Égypte dans des circonstances troubles. Depuis 2014, Ibrahim Metwally Hegazy participe activement à faire pression sur les autorités égyptiennes à propos de la question des disparitions forcées dans le pays.

20 Octobre 2021
L’état de santé du défenseur des droits humains se détériore en détention préventive

L’état de santé du défenseur des droits humains Ibrahim Metwally Hegazy ne cesse de se détériorer depuis qu’il est placé en détention préventive et que celle-ci est renouvelée régulièrement. Le plus récent de ses renouvellements a eu lieu le 6 septembre 2020, lorsque le défenseur a été accusé d’avoir « pris la direction d’un groupe » qu’il a formé en prison pendant sa période de détention préventive.

Ibrahim Metwally Hegazy est en détention préventive depuis septembre 2017, ce qui dépasse la période légale autorisée en vertu du code de procédure pénale égyptien. Le défenseur souffre de problèmes de santé, en particulier des glandes endocrines depuis plus d’un an et nécessite des soins médicaux auxquels il n’a pas accès.

9 Septembre 2020
La détention préventive d'Ibrahim Metwally Hegazy prolongée

Le 6 septembre 2020, le parquet a accusé le défenseur des droits humains "Ibrahim Metwally Hegazy d'avoir pris la tête d’un groupe" qu’il a formé en prison pendant sa période de détention préventive. Cette accusation est utilisée pour justifier le renouvellement de la détention préventive du défenseur.

Cette nouvelle accusation fait suite à l'ordonnance de la Cour pénale du Caire du 26 août 2020 de placer le défenseur des droits humains en liberté conditionnelle. Le défenseur n'est jamais sorti de prison malgré l'ordonnance de la cour. Ibrahim Metwally Hegazy est en détention préventive depuis septembre 2017, ce qui dépasse la période légale autorisée en vertu du code de procédure pénale égyptien.

1 Septembre 2020
Libération du défenseur des droits humains Ibrahim Metwally Hegazy en vertu de mesures préventives.

Le 26 août 2020, le tribunal pénal égyptien du Caire a ordonné la libération du défenseur des droits humains Ibrahim Metwally Hegazy en vertu de mesures préventives. On ignore la nature des mesures préventives.

Le défenseur des droits humains était placé en détention préventive depuis septembre 2017, ce qui dépassait la période légale autorisée par la loi égyptienne sur la procédure pénale. Pendant sa détention, le défenseur des droits humains a été torturé. Il est toujours accusé d'avoir «créé une organisation illégale», d'avoir «communiqué avec des entités étrangères pour nuire à la sécurité de l’État» et de «diffusion de fausses informations».

7 Novembre 2019
La détention d'Ibrahim Metwally Hegazy renouvelée pour 15 jours supplémentaires

Le 5 novembre 2019, le Parquet pour la sûreté de l’État au Caire a ordonné le renouvellement de la détention provisoire de l’avocat en droits humains Ibrahim Metwally Hegazy, pour quinze jours supplémentaires. Il est accusé d'appartenance à une organisation terroriste et d'avoir financé un groupe terroriste.

Ibrahim Metwally Hegazy est en détention préventive depuis qu'il a été arrêté le 10 septembre 2017, ce qui dépasse la durée légale de la détention préventive prévue par la loi égyptienne.
Le Parquet avait ordonné sa libération le 14 octobre 2019 mais la sécurité nationale n'a pas approuvé l'ordre et il a été maintenu en détention.

15 Septembre 2019
La détention d'Ibrahim Metwally Hegazy prolongée de 45 jours

Le 10 septembre 2019, le tribunal pénal du Caire a rejeté un appel du défenseur des droits humains Ibrahim Metwally Hegazy et a renouvelé sa détention pour une période de 45 jours. Ibrahim Metwally Hegazy est placé en détendtion préventive dans la prison Tora depuis plus de deux ans. Le renouvellement de sa détention signifie que le temps qu'il passera en détention excèdera la durée légale autorisée en vertu du droit égyptien. La santé du défenseur est critique et il souffre de négligence médicale. L'administration pénitentiaire refuse de le transférer à l'hôpital, et il n'est pas autorisé à recevoir les visites de sa famille depuis son arrestation le 10 septembre 2017.

29 Septembre 2017
Ibrahim Metwally Hegazy torturé et maintenu en détention par les autorités égyptiennes

Mise à jour: Le 2 mai 2018, la cour d'assise du Caire a ordonné la prolongation de la détention d'Ibrahim Metwally Hegazy de 45 jours, le temps de l'enquête.

Le 20 septembre 2017, les autorités égyptiennes ont prolongé la détention d'Ibrahim Metwally Hegazy de 15 jours supplémentaires, le temps que le parquet mène l'enquête sur les accusations de "création d'une organisation illégale", "communication avec des entités étrangères afin de nuire à la sûreté de l'État" et "diffusion de fausses informations". Le défenseur a été arrêté le 10 septembre alors qu'il était en route vers une rencontre avec le groupe de travail de l'ONU sur les disparitions forcées à Genève. Ibrahim Metwally Hegazy est actuellement détenu dans la section Al-Aqrab de très haute sécurité de la prison Tora. Le défenseur a indiqué à son avocat avoir été torturé, par le biais d'électrocutions alors qu'il était nu, et qu'il est placé à l'isolement.

Le mardi 12 septembre 2017, les autorités égyptiennes ont prolongé la détention d'Ibrahim Metwally Hegazy, le temps que le parquet mène l'enquête sur les accusations de "création d'une organisation illégale", "communication avec des entités étrangères afin de nuire à la sûreté de l'État" et "diffusion de fausses informations". Le 10 septembre 2017, les autorités égyptiennes ont arrêté Ibrahim Metwally Hegazy à l'aéroport international du Caire alors qu'il se rendait à une réunion avec le Groupe de travail de l'ONU sur les disparitions forcées, à la 36e session du Conseil des droits de l'Homme à Genève en Suisse.

Front Line Defenders condamne fermement l'arrestation, la torture et le maintien en détention d'Ibrahim Metwally Hegazy, car cela constitue clairement un acte de représailles contre son engagement auprès des mécanismes de l'ONU et son plaidoyer sur la question des disparitions forcées.

12 Septembre 2017
Arrestation d'Ibrahim Metwally Hegazy

Le 10 septembre 2017, les autorités égyptiennes ont arrêté le défenseur des droits humains Ibrahim Metwally Hegazy à l'aéroport international du Caire, alors qu'il était en chemin pour assister à une réunion avec le groupe de travail de l'ONU sur les disparitions forcées, organisée du 11 au 15 septembre 2017 durant la 36e session du Conseil des droits de l'Homme à Genève. Les membres de sa famille n'ont pas été informés de l'endroit où se trouve Ibrahim Metwally Hegazy, et il n'a pas accès à un avocat.

Download the Urgent Appeal (PDF)

Sa collègue, co-fondatrice et membre de l'Association des familles de disparus, Hanan Badr El-Din Othman, est placée en "détention préventive" depuis le 6 mai 2017 sur ordre des autorités égyptiennes. La défenseuse a été arrêtée pendant une visite à la prison Qanatar, où elle cherchait à obtenir des informations et à déterminer le sort et l'endroit où se trouve son mari porté disparu.

Front Line Defenders condamne fermement l'arrestation et la détention au secret d'Ibrahim Metwally Hegazy, car il semble qu'il soit détenu à cause de sa coopération avec l'ONU, ses mécanismes et ses représentants dans le domaine des droits humains.

Front Line Defenders exhorte les autorités égyptiennes à :

1. Libérer immédiatement et sans condition Ibrahim Metwally Hegazy, car il semble qu'il soit pris pour cible uniquement à cause de son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains;

2. Informer la famille et les avocats d'Ibrahim Metwally Hegazy du lieu où il est détenu et de les laisser immédiatement le voir sans restrictions;

3. Prendre les mesures nécessaires afin de garantir l'intégrité physique et psychologique et la sécurité d'Ibrahim Metwally Hegazy;

4. Assurer que le traitement d'Ibrahim Metwally Hegazy pendant sa détention, corresponde à toutes les conditions établies dans les «Principes fondamentaux relatifs à la protection de toute personne contre toute forme de détention ou emprisonnement» adoptés par l'Assemblée Générale de l'ONU dans sa résolution 43/173 du 9 décembre 1988;                                                                                    

5. Garantir qu’en toutes circonstances, tous-tes les défenseur-ses des droits humains en Égypte puissent mener à bien leurs actions légitimes en faveur des droits humains, sans craindre ni restrictions ni représailles, y compris l'acharnement judiciaire.