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Le défenseur des droits humains Farhad Meysami passe huit jours à l'isolement après avoir contracté le COVID-19

Statut: 
Détenu
À propos de la situation

Le 5 octobre 2020, le défenseur des droits humains Farhad Meysami a été testé positif au COVID-19 puis placé à l'isolement le lendemain, où il a reçu un minimum de soins médicaux, malgré des problèmes de santé préexistants. Huit jours plus tard, le 13 octobre 2020, il a été de nouveau transféré dans une cellule collective dans la prison de Rajaie Shahr.

À propos de Farhad Meysami

Farhad MeysamiFarhad Meysami est un défenseur des droits civils et des droits des femmes, un enseignant et médecin. Il est détenu depuis le 31 juillet 2018, date à laquelle il a été arrêté pour son implication dans les «Filles de la rue Enghelab» - une série de manifestations contre le port du voile obligatoire en Iran. Il a été condamné pour «diffusion de propagande contre le système», «rassemblement et complicité pour commettre des crimes contre la sécurité nationale» et «insulte à l'encontre des valeurs sacrées islamiques». En décembre 2018, il a été condamné à une peine de cinq ans de prison, un an de restriction de ses droits civils et politiques et à une interdiction de voyager de deux ans par la 15e chambre du tribunal révolutionnaire. Depuis qu'il est emprisonné, Meysami a plusieurs fois manifesté contre des restrictions des droits des prisonniers.

14 Octobre 2020
Le défenseur des droits humains Farhad Meysami passe huit jours à l'isolement après avoir contracté le COVID-19

Le 5 octobre 2020, le défenseur des droits humains Farhad Meysami a été testé positif au COVID-19 puis placé à l'isolement le lendemain, où il a reçu un minimum de soins médicaux, malgré des problèmes de santé préexistants. Huit jours plus tard, le 13 octobre 2020, il a été de nouveau transféré dans une cellule collective dans la prison de Rajaie Shahr.

Farhad Meysami est un défenseur des droits civils et des droits des femmes, un enseignant et médecin. Il est détenu depuis le 31 juillet 2018, date à laquelle il a été arrêté pour son implication dans les «Filles de la rue Enghelab» - une série de manifestations contre le port du voile obligatoire en Iran. Il a été condamné pour «diffusion de propagande contre le système», «rassemblement et complicité pour commettre des crimes contre la sécurité nationale» et «insulte à l'encontre des valeurs sacrées islamiques». En décembre 2018, il a été condamné à une peine de cinq ans de prison, un an de restriction de ses droits civils et politiques et à une interdiction de voyager de deux ans par la 15e chambre du tribunal révolutionnaire. Depuis qu'il est emprisonné, Meysami a plusieurs fois manifesté contre des restrictions des droits des prisonniers.

Le 6 octobre 2020, Farhad Meysami a été placé dans une cellule d'isolement, dans une zone connue sous le nom de «quartier sûr» de la prison de Rajaie Shahr, après avoir été informé oralement qu'il avait été testé positif au COVID-19 la veille. Le quartier sûr manque du matériel médical et d'autre équipement de base disponible dans le quartier collectif. Bien que la santé de Farhad Meysami ait été qualifiée de stable par son avocat, le bien-être du défenseur reste préoccupant étant donné qu'il souffre de problèmes médicaux préexistants, notamment de colite intestinale, et qu'il n'a, à aucun moment, obtenu une permission pour raisons de santé pendant la pandémie.

Front Line Defenders est profondément préoccupée par la manière dont les autorités ont réagi lorsque Farhad Meysami a contracté le COVID-19, car il a été envoyé à l'isolement avec un minimum de soins médicaux, sur la base d'une notification orale. Front Line Defenders est préoccupée par le bien-être physique et psychologique de Farhad Meysami, qui, malgré ses problèmes de santé préexistants et son emprisonnement pour avoir défendu les droits des femmes, n’a pas obtenu de permission. Le cas de Meysami démontre les risques graves et inutiles encourus par les défenseur-ses des droits humains et toutes les personnes incarcérées à Rajaie Shahr et dans les autres prisons iraniennes, où les taux de contraction du COVID-19 restent élevés et où la surpopulation et les conditions insalubres persistent.