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Arash Keykhosravi a commencé à purger une peine d’un an de prison

Statut: 
Détenu
À propos de la situation

Le 25 septembre 2023, Arash Keykhosravi a été arrêté au parquet et transféré à la prison d’Evin pour y purger une peine d’un an. Cette condamnation a été prononcée à l’automne 2022 par la branche 28 du tribunal révolutionnaire de Téhéran pour « activités de propagande contre l’État », pour avoir approuvé une déclaration intitulée « la majorité des Iraniens ne veulent plus de la République islamique ».

Le 10 janvier 2023, la Cour suprême a ordonné la tenue d’un nouveau procès relatif à la peine prononcée contre Arash Keykhosravi,

Le 16 août 2022, Mustafa Nili a annoncé sur son compte Twitter que la Branche 36 de la Cour d’appel de Téhéran a confirmé le verdict initial rendu par la Branche 29 du tribunal révolutionnaire dans le cadre de l’affaire contre les défenseurs du droit à la santé Mustfa Nili, Arash Keykhosravi et Mehdi Mahmoudian. La cour d’appel a confirmé le verdict initial sans tenir de nouvelle audience.

Le 25 décembre 2021, le défenseur des droits humains Arash Keykhosravi a été libéré sous caution de 8 milliards de rials après avoir passé plus de quatre mois en détention arbitraire dans la prison d’Evin, à Téhéran.

À propos d'Arash Keykhosravi

Arash Keykhosravi est défenseur des droits humains et avocat qui représente de nombreux défenseur-ses des droits humains, dont des défenseur-ses de l’environnement. En août 2018, il avait été condamné à une peine de six ans d’emprisonnement, qui avait par la suite été annulée par la branche 34 de la cour d’appel en janvier 2020.

9 Octobre 2023
Arash Keykhosravi a commencé à purger une peine d’un an de prison

Le 25 septembre 2023, Arash Keykhosravi a été arrêté au parquet et transféré à la prison d’Evin pour y purger une peine d’un an. Cette condamnation a été prononcée à l’automne 2022 par la branche 28 du tribunal révolutionnaire de Téhéran pour « activités de propagande contre l’État », pour avoir approuvé une déclaration intitulée « la majorité des Iraniens ne veulent plus de la République islamique ». Cette déclaration, approuvée par quarante avocats en droits humains, a été publiée en novembre dernier lors des manifestations nationales déclenchées par la mort de Mahsa (Jina) Amini alors qu’elle était détenue par la police des mœurs.

Le défenseur a déjà été emprisonné à cause de ses activités en faveur des droits humains, notamment pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale » en raison de son intention de déposer une plainte contre le groupe de travail national contre le COVID-19.

1 Mars 2023
La Cour suprême ordonne un nouveau procès pour la peine prononcée contre Arash Keykhosravi

Le 10 janvier 2023, la Cour suprême a ordonné la tenue d’un nouveau procès relatif à la peine prononcée contre Arash Keykhosravi, dans l’affaire des « défenseurs du droit à la santé ». En outre, une ordonnance de libération sous caution a été émise pour les nouvelles accusations de « propagande contre l’État » et de « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale » en ce qui concerne sa participation aux manifestations qui ont éclaté en septembre 2022 en Iran après le meurtre de Mahsa Amini.

21 Août 2022
Condamnation confirmée pour les défenseurs du droit à la santé Mustafa Nili, Arash Keykhosravi et Mehdi Mahmoudian

Le 16 août 2022, Mustafa Nili a annoncé sur son compte Twitter que la Branche 36 de la Cour d’appel de Téhéran a confirmé le verdict initial rendu par la Branche 29 du tribunal révolutionnaire dans le cadre de l’affaire contre les défenseurs du droit à la santé Mustfa Nili, Arash Keykhosravi et Mehdi Mahmoudian. La cour d’appel a confirmé le verdict initial sans tenir de nouvelle audience.

Le verdict repose sur l’accusation de « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale » en raison de l’intention des défenseurs des droits humains de déposer une plainte contre le Groupe de travail national contre le COVID-19. Le tribunal a condamné Mustafa Nili à quatre ans de prison, à deux ans d’interdiction de pratiquer le droit et à deux ans d’interdiction de donner des interviews aux médias ; Mehdi Mohammadi a été condamné à quatre ans de prison, à deux ans d’interdiction de donner des interviews aux médias ; et Arash Keykhosravi a été condamné à deux ans de prison, un an d’interdiction de pratiquer le droit et un an d’interdiction d’interviews à la presse.

Les trois défenseurs des droits humains faisaient partie d’un groupe de sept défenseurs des droits humains, dont cinq avocats et un journaliste, qui ont été arbitrairement arrêtés par les autorités iraniennes le 14 août 2021 alors qu’ils se préparaient à déposer une plainte contre le Groupe de travail national contre le COVID-19, ainsi que le ministre de la Santé et d’autres responsables de la mauvaise gestion de la crise du COVID-19. Les défenseurs des droits humains ont été arrêtés au bureau de la Tehran Citizens’ Rights Protection Association, une organisation de défense des droits humains qu’ils ont récemment créée et enregistrée.

6 Janvier 2022
Libération sous caution du défenseur des droits humains Arash Keykhosravi

Le 25 décembre 2021, le défenseur des droits humains Arash Keykhosravi a été libéré sous caution de 8 milliards de rials après avoir passé plus de quatre mois en détention arbitraire dans la prison d’Evin, à Téhéran.

Le 14 août 2021, les autorités iraniennes ont arbitrairement arrêté un groupe de sept défenseurs des droits humains, dont Arash Keykhosravi, quatre autres avocats et un journaliste, alors qu’ils s’apprêtaient à porter plainte contre le Groupe de travail national contre le coronavirus, le ministre de la Santé et d’autres fonctionnaires responsables de la mauvaise gestion de la crise du COVID-19.