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La défenseuse des droits humains Maryam Karimbeigi sous le coup d’une interdiction de voyager

Statut: 
Condamnée
À propos de la situation

Le 15 août 2022, la défenseuse des droits humains Maryam Karimbeigi a été informée par SMS qu’elle est sous le coup d’une interdiction de voyager.

Le 1er août 2022, l’avocate de Maryam Karimbeigi a annoncé que la branche 26 du Tribunal révolutionnaire de Téhéran l’a condamnée à trois ans et sept mois de prison pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale » ; un an de prison pour « activités de propagande contre l’État » et un an de prison, une amende et 74 coups de fouet pour « avoir gardé des boissons alcoolisées à la maison ». En vertu de l’article 134 du Code pénal islamique, c’est la peine la plus sévère de trois ans et sept mois de prison qui sera appliquée.

Le 14 juin 2022, la maison de la défenseuse des droits humains Maryam Karimbeigi a été perquisitionnée, son ordinateur portable a été confisqué, ainsi que celui de son amie en visite, et Maryam Karimbeigi a été arrêtée. La défenseuse a été transférée à la prison d’Evin et a comparu pour « activité de propagande contre l’État ». Lors d’un appel téléphonique à sa mère, elle a annoncé qu’elle entamerait une grève de la faim pour protester contre cet acharnement judiciaire. Elle a été interrogée à plusieurs reprises depuis février dans le cadre de sa quête de justice et de sa campagne contre les détentions à l’isolement en Iran.

Le 10 avril 2022, le département de sécurité de l’Université islamique Azad à Téhéran a informé la défenseuse des droits humains Maryam Karimbeigi par téléphone qu’elle est exclue de ses études au sein de la section des sciences et de la recherche, où elle poursuit actuellement un Master en sociologie.

Le 21 février 2022, des responsables de la sécurité iranienne ont perquisitionné la maison de la défenseuse des droits humains Maryam Karimbeigi, alors qu’elle était absente. Les responsables de la sécurité, qui avaient en leur possession un mandat de perquisition et un mandat d’arrêt, ont laissé une citation à comparaître, selon laquelle Maryam Karimibeigi devrait se présenter devant la 33e branche du Tribunal révolutionnaire de Shahid Moqadas (Amniat), dans les cinq jours. On ignore la nature des charges portées contre Maryam Karimbeigi.

À propos de HRD

Maryam Karimibeigi est une défenseuse des droits humains qui, depuis 2009, demande que justice soit rendue pour le meurtre de manifestants pacifiques en Iran. Elle est la sœur de Moustafa Karimbeigi, un manifestant bien connu de 26 ans abattu par les forces de sécurité iraniennes en 2009 lors des grandes manifestations contre les résultats de l’élection présidentielle iranienne. Maryam Karimbeigi milite pour les droits des prisonniers politiques, contre le recours à la mise à l’isolement en prison et à d’autres traitements abusifs, ainsi que contre les conditions de détention précaires en Iran. Avec sa mère Shahnaz Akmali, elles ont fait de nombreuses tentatives pour obtenir justice pour Moustafa Karimbeigi et d’autres victimes des manifestations en Iran, et elles sont les cibles de menaces de la part du gouvernement iranien.

22 Août 2022
La défenseuse des droits humains Maryam Karimbeigi sous le coup d’une interdiction de voyager

Le 15 août 2022, la défenseuse des droits humains Maryam Karimbeigi a été informée par SMS qu’elle est sous le coup d’une interdiction de voyager. Le 1er août 2022, l’avocat de Maryam Karimbeigi a déjà annoncé que la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné la défenseuse à trois ans et sept mois de prison pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale », assortie d’une amende et d’une peine de 74 coups de fouet. La défenseuse des droits humains et son avocat vont faire appel de cette décision.

5 Août 2022
Maryam Karimbeigi condamnée à trois ans et sept mois de prison

Le 1er août 2022, l’avocate de Maryam Karimbeigi a annoncé que la branche 26 du Tribunal révolutionnaire de Téhéran l’a condamnée à trois ans et sept mois de prison pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale » ; un an de prison pour « activités de propagande contre l’État » et un an de prison, une amende et 74 coups de fouet pour « avoir gardé des boissons alcoolisées à la maison ». En vertu de l’article 134 du Code pénal islamique, c’est la peine la plus sévère de trois ans et sept mois de prison qui sera appliquée.

L’avocat de la défenseuse des droits humains a également indiqué que le tribunal avait reconnu Maryam Karimbeigi coupable de « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale » ; il devrait y avoir un second accusé complice dans l’affaire car il s’agit d’un crime de nature collective, cependant, il n’a pas vu d’autres noms dans le verdict du tribunal, sauf le nom d’une chanteuse en exil, avec qui la défenseuse des droits humains a pris un selfie après un concert en Turquie. La défenseuse et son avocat ont annoncé qu'ils feront appel du verdict.

24 Juin 2022
Une nouvelle accusation portée contre la défenseuse des droits humains Maryam Karimbeigi

Le 18 juin 2022, lors d’un appel téléphonique à sa famille depuis la prison d’Evin, la défenseuse des droits humains Maryam Karimbeigi a annoncé avoir comparu lors d’une audience pour une nouvelle accusation de « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale » le 15 mai 2022. Le 14 mai, elle a comparu pour « activité de propagande contre l’État » lorsqu’elle a été arrêtée après avoir été arrêtée lors d’une descente chez elle et après la confiscation de ses appareils électroniques. La défenseuse a entamé une grève de la faim alors qu’elle était détenue dans le quartier 209 de la prison d’Evin pour protester contre l’acharnement judiciaire. On ignore les motifs de cette nouvelle accusation. Cependant, la défenseuse a été interrogée à plusieurs reprises depuis février au sujet de sa quête pour la justice et de sa campagne contre la mise à l’isolement dans les prisons en Iran.

18 Juin 2022
Perquisition du domicile, arrestation et inculpation de la défenseuse des droits humains Maryam Karimbeigic

Le 14 juin 2022, la maison de la défenseuse des droits humains Maryam Karimbeigi a été perquisitionnée, son ordinateur portable a été confisqué, ainsi que celui de son amie en visite, et Maryam Karimbeigi a été arrêtée. La défenseuse a été transférée à la prison d’Evin et a comparu pour « activité de propagande contre l’État ». Lors d’un appel téléphonique à sa mère, elle a annoncé qu’elle entamerait une grève de la faim pour protester contre cet acharnement judiciaire. Elle a été interrogée à plusieurs reprises depuis février dans le cadre de sa quête de justice et de sa campagne contre les détentions à l’isolement en Iran.

Le 21 février 2022, la maison de Maryam Karimbeigi a également été perquisitionnée par des responsables de la sécurité qui recherchaient de la défenseuse alors qu’elle n’était pas chez elle. Pendant le raid, trois téléphones portables, deux ordinateurs portables, des livres, sa thèse de maîtrise et une table commémorative avec des photos d’individus persécutés pour avoir protesté depuis 2009 ont été confisqués. En avril, le département de sécurité de la Faculté des sciences et de la recherche de l’Université islamique Azad à Téhéran, où elle est actuellement en master de sociologie, l’a appelée et l’a menacée de l’exclure de l’université.

14 Avril 2022
Maryam Karimbeigi menacée d’être exclue de l’université

Le 10 avril 2022, le département de sécurité de l’Université islamique Azad à Téhéran a informé la défenseuse des droits humains Maryam Karimbeigi par téléphone qu’elle est exclue de ses études au sein de la section des sciences et de la recherche, où elle poursuit actuellement un Master en sociologie. La défenseuse des droits humains a été convoquée au bureau de la sécurité de l’université le 13 avril 2022 pour recevoir des explications sur les raisons de son exclusion.

La défenseuse a subi plusieurs interrogatoires liés à ses nombreuses tentatives pour obtenir justice pour son frère, Moustafa Karimbeigi, et d’autres manifestants pacifiques qui ont été tués en Iran. Maryam Karimbeigi et sa famille sont régulièrement menacées par le gouvernement iranien à cet égard. Lors du dernier interrogatoire, la défenseuse avait été menacée d’être exclue de l’université.

Fin février 2022, la maison de Maryam Karimbeigi a été perquisitionnée par des agents de sécurité qui la cherchaient alors qu’elle était absente. Pendant le raid, trois téléphones portables et deux ordinateurs portables contenant sa thèse de Master ont été saisis, ainsi qu’une table commémorative avec des photos des manifestants pacifiques tués en Iran depuis 2009.

24 Février 2022
La défenseuse des droits humains Maryam Karimbeigi ciblée par un raid et l’acharnement judiciaire

Le 21 février 2022, des responsables de la sécurité iranienne ont perquisitionné la maison de la défenseuse des droits humains Maryam Karimbeigi, alors qu’elle était absente. Les responsables de la sécurité, qui avaient en leur possession un mandat de perquisition et un mandat d’arrêt, ont laissé une citation à comparaître, selon laquelle Maryam Karimibeigi devrait se présenter devant la 33e branche du Tribunal révolutionnaire de Shahid Moqadas (Amniat), dans les cinq jours. On ignore la nature des charges portées contre Maryam Karimbeigi.

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Maryam Karimibeigi est une défenseuse des droits humains qui, depuis 2009, demande que justice soit rendue pour le meurtre de manifestants pacifiques en Iran. Elle est la sœur de Moustafa Karimbeigi, un manifestant bien connu de 26 ans abattu par les forces de sécurité iraniennes en 2009 lors des grandes manifestations contre les résultats de l’élection présidentielle iranienne. Maryam Karimbeigi milite pour les droits des prisonniers politiques, contre le recours à la mise à l’isolement en prison et à d’autres traitements abusifs, ainsi que contre les conditions de détention précaires en Iran. Avec sa mère Shahnaz Akmali, elles ont fait de nombreuses tentatives pour obtenir justice pour Moustafa Karimbeigi et d’autres victimes des manifestations en Iran, et elles sont les cibles de menaces de la part du gouvernement iranien.

Le 21 février 2022, des responsables de la sécurité ont fait une descente au domicile de la défenseuse des droits humains Maryam Karimbeigiqui ; ils étaient à la recherche de la défenseuse alors qu’elle était absente. Pendant le raid, trois téléphones portables, deux ordinateurs portables, des livres et un autel commémoratif avec les photos des victimes des manifestations depuis 2009 ont été confisqués. Les agents de sécurité ont laissé une citation à comparaître, selon laquelle Maryam Karimibeigi devrait se présenter devant la branche 33 du Tribunal révolutionnaire de Shahid Moqadas (Amniat), dans les cinq jours. On ignore la nature des charges portées contre Maryam Karimbeigi.

Ce n’est pas la première fois que Maryam Karimbigi et sa famille sont prises pour cible à cause de leur activisme pour obtenir justice en Iran. Maryam Karimbeigi ne peut pas travailler depuis qu’elle a été licenciée de la Chambre des guildes iranienne en 2015 en raison de son travail en faveur des droits humains. De plus, en septembre 2019, la branche 26 du Tribunal révolutionnaire a condamné Shahnaz Akmali, la mère de la défenseuse des droits humains, à un an de prison pour « propagande contre l’État » en raison de ses activités pacifiques en tant que membre des Mères de Laleh Park, un groupe de mères endeuillées cherchant à obtenir justice pour les victimes de violence politique.

Front Line Defenders est profondément préoccupée par le harcèlement continu contre Maryam Karimbeigi. Il semble que la défenseuse des droits humains et sa famille soient ciblées à cause de leur travail légitime et pacifique en faveur des droits des prisonniers et des victimes des manifestations en Iran.