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Harcèlement de la famille de Wang Quanzhang

Statut: 
Libéré
À propos de la situation

Le 5 avril 2020, l'avocat en droits humains Wang Quanzhang a été libéré d'une prison de Linyi, province du Shandong, après avoir purgé sa peine. À la libération de Wang Quanzhang, les autorités ne lui ont pas permis de retourner à Pékin où il travaillait et vivait avec sa femme, la défenseuse des droits humains Li Wenzu (李文 足), et leur fils, avant son arrestation en 2015. Au lieu de cela, il a été reconduit à Jinan, sa ville natale, également dans la province du Shandong, une ville située à plus de 400 km au sud de Pékin, pour une "quarantaine de précaution" de 14 jours.

Le 28 janvier 2019, le tribunal populaire intermédiaire #2 de Tianjin a reconnu Wang Quanzhang coupable d'incitation à la subversion du pouvoir de l'État. Le défenseur a été condamné à quatre ans et demi de prison et cinq ans de privation de ses droits politiques.

Le 26 décembre 2018, le procès de l'avocat en droits humains Wang Quanzhang, qui a duré quatre heures, s'est déroulé devant le tribunal populaire intermédiaire n°2 de Tianjin en Chine.

La peine de trois ans de prison de Wang Quanzhang s'est achevé le 11 juillet 2018; il avait été arrêté au début de la vague de répression "des 709 de Chine", lancée contre les avocats en droits humains et leurs collègues.

Le 30 août 2016, le fils du DDH Wang Quanzhang n'a pas été autorisé à s'inscrire dans une école élémentaire de Pékin. Le 27 août 2016 la femme du défenseur, Li Wenzu, a également été expulsée de la maison qu'elle louait, après que son propriétaire a été menacé par la police.

À propos de Wang Quanzhang

Wang QuanzhangWang Quanzhang est avocat en droits humains et employé du cabinet Fengrui à Pékin. Il est connu pour défendre des affaires sensibles, notamment des pratiquants de Falun Gong, des journalistes d'investigation et des défenseurs de la démocratie. Il a été harcelé, intimidé et passé à tabac à cause de son travail.

8 Avril 2020
Wang Quanzhang libéré et placé en quarantaine

Le 5 avril 2020, l'avocat en droits humains Wang Quanzhang a été libéré d'une prison de Linyi, province du Shandong, après avoir purgé sa peine. À la libération de Wang Quanzhang, les autorités ne lui ont pas permis de retourner à Pékin où il travaillait et vivait avec sa femme, la défenseuse des droits humains Li Wenzu (李文 足), et leur fils, avant son arrestation en 2015. Au lieu de cela, il a été reconduit à Jinan, sa ville natale, également dans la province du Shandong, une ville située à plus de 400 km au sud de Pékin, pour une "quarantaine de précaution" de 14 jours.

Avant sa libération, les autorités ont empêché la sœur aînée de Wang Quanzhang de venir le chercher à la prison. Li Wenzu, qui vit toujours à Pékin, a décidé de ne pas se rendre à Shandong, craignant que les restrictions de voyage strictes mises en place à Pékin en raison du COVID-19 contre les résidents de l'extérieur de la ville ne l'empêchent de rentrer car son foyer est officiellement enregistré à Hubei, l'épicentre d'origine de l'épidémie de coronavirus. Après sa libération, Wang Quanzhang a pu appeler sa femme, d'autres membres de sa famille et des amis. Il dit être sous surveillance.

 

8 Février 2019
Condamnation de Wang Quanzhang

Le 28 janvier 2019, le tribunal populaire intermédiaire #2 de Tianjin a reconnu Wang Quanzhang coupable d'incitation à la subversion du pouvoir de l'État. Le défenseur a été condamné à quatre ans et demi de prison et cinq ans de privation de ses droits politiques.

Wang Quanzhang est un avocat en droits humains qui est détenu au secret depuis son arrestation le 09 juillet 2015, et en janvier 2016, il a été accusé de "subversion du pouvoir de l'État". Dans le cadre de son métier, Wang Quanzhang est connu pour avoir défendu des affaires sensibles, notamment des pratiquants de Falun Gong, des journalistes d'investigation et des défenseurs de la démocratie.

9 Janvier 2019
Procès de Wang Quanzhang

Le 26 décembre 2018, le procès de l'avocat en droits humains Wang Quanzhang qui a duré quatre heures et s'est déroulé devant le tribunal populaire intermédiaire n°2 de Tianjin en Chine. Depuis son arrestation en juillet 2015, Wang Quanzhang est détenu au secret, à l'exception d'une seule visite qu'il a reçue en 2015 de son avocat commis d'office. La cour n'a toujours pas rendu de verdict.

Les autorités judiciaires chinoises organisent fréquemment des procès et prononcent des condamnations dans des affaires sensibles pendant les fêtes de fin d'année, dans le but de limiter l'attention internationale et la couverture médiatique (voir l'affaire de Zhen Jianghua). Les autorités ont pris des mesures exagérément excessives pour éviter que le procès ne soit suivi ; elles ont déployé des douzaines de policiers et agents de sécurité pour empêcher la famille et les supporters de Wang Quanzhang d'assister au procès. Environ 20 policiers ont empêché les supporters ainsi que des diplomates étrangers d'accéder au tribunal durant la matinée du procès, et 20 autres ont empêché la femme de Wang Quanzhang de sortir de son appartement.

 

16 Juillet 2018
Wang Quanzhang entame une quatrième année de détention au secret illégale

La peine de trois ans de prison de Wang Quanzhang s'est achevée le 11 juillet 2018; il avait été arrêté au début de la vague de répression "Des 709 de Chine", lancée contre les avocats en droits humains et leurs collègues. Les autorités chinoises ignorent les appels de la société civile chinoise, des pays étrangers, des ONG internationales et des Nations Unies, ainsi que leur propre système judiciaire, en maintenant l'avocat en prison. Plus inquiétant encore que son maintien en détention, personne n'a vu ou eu de nouvelles du défenseur depuis la dernière visite de son avocat Chen Youxi en juillet 2017. De nombreux amis et membres de sa famille craignent que la dissimulation de Wang Quanzhang par les autorités soit le signe de sa mauvaise santé mentale ou physique.

Wang Quanzhang est avocat en droits humains et employé du cabinet Fengrui à Pékin. Il est connu pour défendre des affaires sensibles, notamment des pratiquants de Falun Gong, des journalistes d'investigation et des défenseurs de la démocratie. Il a été harcelé, intimidé et passé à tabac à cause de son travail. Il est le dernier des centaines d'avocats, juristes et autres défenseur-ses ciblés par la répression des 709 à être encore dans un vide juridique.

Tout au long de la détention de Wang Quanzhang, ses supporters ont largement parlé de son affaire à travers toute la Chine et dans le monde. Cette lutte est menée par Li Wenzu, la femme de Wang Quanzhang, qui est également la cible de surveillance, de restrictions de la circulation et d'actes de harcèlement à cause de son plaidoyer en faveur de son mari. Li Wenzu est régulièrement contrainte de rester chez elle, à Pékin lors de grands évènements politiques dans la capitale chinoise, y compris pendant la visite de Donald Trump en novembre 2017.

Le 5 avril 2018, Li Wenzu et ses collègues ont entamé une marche de protestation de Pékin jusqu'au lieu où Wang Quanzhang serait détenu dans la province voisine de Tianjin. Les autorités chinoises ont interrompu cette marche six jours plus tard et on forcé Li Wenzu à rentrer chez elle. Le lendemain, le 11 avril 2018, Li Wenzu, sa mère et son fils n'ont pas été autorisés à sortir de leur appartement. Des hommes qui gardaient la porte, qui seraient des policiers en civil, ont informé la famille qu'elle serait tuée si elle essayait de partir. Plus tard, la mère de Li Wenzu et son fils ont été autorisés à sortir mais pas la défenseuse. Pendant ce temps, entre 40 et 50 personnes, dont des vigiles du quartier et des policiers en civil, se sont rassemblés dans la cour devant l'appartement et criaient des insultes et taxaient de "traitres" Li Wenzu et sa famille. Pour son courage et sa persévérance pour soutenir son mari, Li Wenzu a reçu le prix China Citizens Movement Outstanding Citizenship en 2017.

Front Line Defenders condamne le maintien en détention de Wang Quanzhang et demande à la Chine de donner immédiatement des informations au sujet de l'endroit où il se trouve, de sa santé et de son statut juridique. Front Line Defenders pense que sa persécution continue constitue un acte de représailles de la part des autorités chinoises contre le travail de Wang Quanzhang en faveur des droits des citoyens chinois.

 

2 Septembre 2016
Harcèlement contre la famille d'un défenseur des droits humains

Le 30 août 2016, le fils du défenseur des droits humains M. Wang Quanzhang, n'a pas été autorisé à s'inscrire dans une école élémentaire de Pékin. Le 27 août 2016, la femme du défenseur, Mme Li Wenzu, a également été expulsée de son logement qu'elle louait, après que son propriétaire a été menacé par la police.

Download the Urgent Appeal (PDF)

Wang Quanzhang est un avocat en droits humains qui est détenu au secret depuis son arrestation le 15 juillet 2015, et en janvier 2016, il a été accusé de "subversion du pouvoir de l'État". Dans le cadre de son métier, Wang Quanzhang est connu pour avoir défendu des affaires sensibles, notamment des pratiquants de Falun Gong, des journalistes d'investigation et des défenseurs de la démocratie. Le 12 janvier 2016, Front Line Defenders a lancé un appel urgent concernant cette affaire. S'il est reconnu coupable, le défenseur encourt jusqu'à 15 ans de prison.

Le 30 août 2016, un membre de la police d'État est entré de force dans le même taxi que Li Wenzu alors qu'elle se trouvait avec son jeune fils âgé de 3 ans et demi et qu'elle s'apprêtait à l'inscrire dans une école élémentaire de Pékin.  Pendant l'inscription, le policier surveillait Li Wenzu. Après le paiement des frais d'inscription et la signature du contrat, un employé de l'école a informé Li Wenzu que le l'école ne pouvait pas accepter son fils suite à une discussion entre les agents pour la sûreté de l'État et le principal de l'école.

Ce n'est pas la première affaire de harcèlement contre la famille de Wang Quanzhang. Le 27 août 2016, le propriétaire de l'appartement de Li Wenzu l'a informée qu'il ne pouvait plus louer l'appartement à la famille car il a été conduit au poste pendant plusieurs heures et qu'on le contraint à expulser la famille du défenseur. Le lendemain, Li Wenzu a été suivie par un agent de sécurité tandis qu'elle cherchait un autre logement, et un nouveau propriétaire a refuser de lui louer un appartement après avoir parlé avec un agent. Depuis plusieurs semaines, Li Wenzu est constamment suivie par la police chaque fois qu'elle sort de chez elle.

Le 19 août 2016, Li Wenzu a été suivie par trois inconnus depuis chez elle et pendant tout son trajet en métro. Lorsqu'elle est sortie de la station de métro, l'un des hommes l'a poussée et lui a volé son sac, avant de déclarer à la police que Li Wenzu l'avait frappé. Elle a alors été placée en détention au poste de police Xinyuanli à Pékin pendant plusieurs heures.

Front Line Defenders est profondément préoccupée par les actes de harcèlement contre la famille de Wang Quanzhang. Nous sommes également très inquiets en raison des accusations de subversion du pouvoir de l'État portées contre Wang Quanzhang, car tout cela semble directement lié à son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains.

Front Line Defenders exhorte les autorités de la Chine à:

1. Mettre immédiatement fin au harcèlement à l'encontre de la famille de Wang Quanzhang;

2. Abandonner immédiatement toutes les charges portées contre Wang Quanzhang, car il semble que cela soit uniquement lié à son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains.

3. Cesser immédiatement de cibler tous-tes les défenseur-ses des droits humains en Chine et garantir qu'en toutes circonstances ils-elles puissent mener à bien leurs activités légitimes en faveur des droits humains, sans craindre ni restrictions ni représailles.

12 Janvier 2016
Charging of human rights defenders following months of incommunicado detention

On 11 and 12 January 2016, the families of five human rights lawyers and a legal assistant received official notice that their family members had been formally charged. All six individuals had been held in secret detention for six months.

Mr Zhou Shifeng, Mr Wang Quanzhang, Ms Zhao Wei and Ms Li Shuyun have all been charged with subversion of state power, while Mr Xie Yanyi and Mr Xie Yang have been charged with inciting subversion of state power. The maximum penalty for the crime of 'subversion of state power' is life imprisonment. There is a 15 year maximum penalty for the crime of 'inciting subversion of state power'.

On 10 July 2015, Zhou Shifeng, Wang Quanzhang, Li Shuyun and Zhao Wei were detained by police in Beijing. On 11 July 2015, Xie Yang was detained in Changsha, Hunan province. On 12 July 2015, Xie Yani was also detained in Beijing. None of the six have been permitted access to lawyers and all have been held incommunicado since their detentions. They were among over 300 lawyers, legal assistants and human rights defenders who were detained, placed under residential surveillance, subjected to travel bans or harassed in the period following 9 July last year. It is believed that up to 20 other human rights defenders remain in some form of police custody, in addition to the aforementioned six.

14 Septembre 2015
Whereabouts of at least 18 human rights defenders remain unknown two months after their detentions

9 September 2015 marked two months to the day since a nationwide crackdown on human rights defenders began in China.

The whereabouts of at least 18 defenders remain unknown following their detention by police in July. It is thought that at least nine others are also detained. Many of those missing or detained are lawyers who have been at the forefront of the human rights movement in China over the past number of years.

Beginning on 9 July 2015, scores of human rights defenders, mostly involved in legal activism, were taken in for questioning by police in a number of cities across China. While many were released shortly after, it is reported that at least 27 remain in police custody. The families and lawyers of at least 18 of those detained have not been informed of where they are being held, nor have their lawyers been permitted to meet with them. No information has been received about their physical or mental well-being. All but one of those detained have been refused access to their lawyers, with some legal representatives informed that this is because their clients' cases involve 'national security'.

On 9 July 2015, human rights lawyer Ms Wang Yu and her husband Mr Bao Longjun, a legal activist, were detained and subsequently placed under 'residential surveillance' in an unknown location. They are being held on charges of 'inciting subversion of state power' and Bao Longjun also faces the charge of 'picking quarrels and provoking troubles'. The following day, a number of lawyers and legal assistants Messrs Wang Quangzhang, Xie Yuandong, Li Heping, Liu Sixin, Zhou Shifeng, Huang Liqun and Ms Li Shuyun were seized by police in Beijing. Their whereabouts are currently unknown, as are the whereabouts of Ms Wang Fang, an accountant at a law firm where some of the detained lawyers work, and Mr Hu Shigen, a human rights defender and writer who previously spent 16 years in prison as a result of his human rights activities. Three further human rights defenders, namely Messrs Gou Hongguo, Liu Yongping and Lin Bin, were also detained on 10 July and remain under 'residential surveillance' at an unknown location.

That same day, lawyer Mr Sui Muqing was detained in Guangzhou and has also been placed under 'residential surveillance' at an unknown location on charges of 'inciting subversion of state power'. On 12 July lawyer Mr Xie Yanyi was also detained in Beijing and subsequently placed under 'residential surveillance' at an unknown location on charges of 'disrupting court order' and 'inciting subversion of state power'. On 20 July Ms Gao Yue, an assistant to lawyer Li Heping, was detained and subsequently placed under 'residential surveillance' at an unknown location on charges of 'picking quarrels and provoking troubles' and 'inciting subversion of state power'. On 1 August, Mr Li Chunfu, the younger brother of Li Heping was disappeared following a raid on his home by police in Beijing. He has not been heard from since. In addition to the defenders named above, at least nine others reportedly remain in detention.

14 Juillet 2015
Human rights lawyers detained during crackdown

Since 9 July 2015, the Chinese police have detained or questioned more than 100 human rights defenders and their family members.

While many of them have been released, at least six human rights lawyers, namely Ms Wang Yu and Messrs Zhou Shifeng, Wang Quanzhang, Huang Liqun, Sui Muqing and Xie Yang, remain imprisoned or under house arrest.

The human rights defenders were arrested and detained by police at different times between 9 and 11 July. Sui Muqing and Xie Yang are accused of inciting subversion of state power and have been placed under house arrest. Four lawyers from Beijing Fengrui Law Firm, Wang Yu, Zhou Shifeng, Wang Quanzhang andHuang Liqun, were taken from their homes or offices by police during this period and remain in detention. Wang Yu's husband and fellow human rights defender, Mr Bao Longjun, has also been detained by police in Beijing.

This most recent crackdown started on 9 July, when Wang Yu was kidnapped in the early morning after sending her friends a text message saying that the internet connection and electricity had been cut off at her home and that people were trying to break in. Shortly after her detention, more than 100 Chinese lawyers joined an open letter protesting her disappearance. Later some of those lawyers who signed the letter, as well as her colleagues from Beijing Fengrui Law Firm were detained.

Wang Yu, Zhou Shifeng, Wang Quanzhang and Huang Liqun are human rights lawyers working for Fengrui Law Firm, based in Beijing. The Law Firm has handled a number of high-profile human rights cases including that of the Uighur human rights defenderMr Ilham Tohti, who is currently serving a life sentence on separatism charges. The firm’s director, Zhou Shifeng, represented Zhang Miao, a Chinese journalist who had worked with a German magazine reporting on the Hong Kong pro-democracy protests in 2014 and who was recently released after nine months in detention. Clients of Wang Yu include practitioners of Falun Gong, the religious group banned in China. Guangzhou-based human rights lawyer Sui Muqing, who has been under a travel ban since May 2015, is known for representing clients in so-called politically sensitive cases. Xie Yang is a Hunan-based human rights lawyer who has represented the family of Xu Chunhe, a man shot dead by policeHeilongjiang Province in May 2015.

8 Avril 2013
Release of human rights lawyer Wang Quanzhang

In the early hours of 6 April 2013, human rights lawyer Mr Wang Quanzhang was released from detention in the province of eastern Jiangsu, approximately 56 hours after he was detained and placed under a 10-day judicial detention for “disrupting court order”. The human rights defender was detained for photographing a document which he had been asked to submit to the court, as it was his only copy.

The Jingjiang People's Court released Wang Quanzhang early on the grounds that the detention had already served as a punishment and a warning. However, the human rights defender believes that his release is due to public pressure. Wang Quanzhang had been defending Mr Zhu Yanian, who is a member of Falun Gong and was being tried for 'using a cult organisation to undermine the implementation of the law'.

5 Avril 2013
Human rights lawyer Mr Wang Quanzhang detained following hearing

On 3 April 2013 human rights defender Mr Wang Quanzhang was detained after a hearing at Jingjiang City People's Court in Jiangsu province. He was subsequently placed in judicial custody for ten days for 'disrupting court order'.

On 3 April 2013 Wang Quanzhang was defending a Falun Gong client, Mr Zhu Yanian, at Jingjiang City People's Court in Jiangsu Province. At the adjournment of the hearing, the human rights defender was reportedly refused permission to leave the court by the presiding judge, who ordered that he be detained. 

The family of the defendant, who were waiting outside the courthouse to speak to Wang Quanzhang, were given no information about his whereabouts. On 4 April, at 5.30pm, a statement was posted on the court's website to inform that Wang Quanzhang had been placed in judicial custody for 'disrupting court order'.

Although the statement referred to the violation as 'serious' it did not specify what Wang Quanzhang had done to warrant the charge. Since taking on the case of Zhu Yanian last year, the human rights defender has been denied access to his client, who is being tried for 'using a cult organisation to undermine the implementation of the law'.