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Libération de Raif Badawi

Statut: 
Libéré
À propos de la situation

Le 11 mars 2022, Raif Badawi a été libéré de prison après avoir purgé 10 ans de prison.

Le 21 septembre 2019, le défenseur des droits humains Raif Badawi a mis fin à sa grève de la faim après avoir reçu une visite de la Saudi Human Rights Commission.

Le 17 septembre 2019, le défenseur des droits humains Raif Badawi a entamé une grève de la faim illimitée face à l'intensification des mauvais traitements et à la détérioration de ses conditions de détention. Les responsables de la prison lui ont récemment confisqué ses livres et des médicaments importants.

Raif Badawi a reçu 50 coups de fouet en public en janvier, après sa condamnation en 2014. Il lui reste 950 coups de fouet à recevoir et près de dix ans de prison à purger - simplement pour avoir écrit un blog à propos de la liberté d'expression.

About Raif Badawi

Raif Badawi

Raif Badawi, né le 13 janvier 1984, est un écrivain et militant saoudien; il a créé le site web Free Saudi Liberals.

Il a été arrêté en 2012 pour avoir insulté l'Islam par le biais de canaux électroniques et traduit en justice pour plusieurs chefs d'accusation, en particulier pour apostasie. Il a été condamné à sept ans de prison et 600 coups de fouet en 2013, puis condamné à nouveau à 1000 coups de fouet et 10 ans de prison, plus une amende, en 2014. Les coups de fouet sont étalés sur une période de 20 semaines.

17 Mars 2022
Libération de Raif Badawi

Le 11 mars 2022, Raif Badawi a été libéré de prison après avoir purgé 10 ans de prison. Il est toujours sous le coup d’une interdiction de voyager de dix ans. Le défenseur des droits humains est détenu dans la prison Buraiman de Jeddah depuis son arrestation le 17 juin 2012. Le 7 mai 2014, Raif Badawi avait été condamné à 10 ans de prison, 1000 coups de fouet, une amende d'un million de rials saoudiens (240 000€), une interdiction d'utiliser internet et une interdiction de voyager pendant 10 ans.

24 Septembre 2019
Raif Badawi met fin à sa grève de la faim illimitée

Le 21 septembre 2019, le défenseur des droits humains Raif Badawi a mis fin à sa grève de la faim après avoir reçu une visite de la Saudi Human Rights Commission.

23 Septembre 2019
Raif Badawi entame une grève de la faim illimitée

Le 17 septembre 2019, le défenseur des droits humains Raif Badawi a entamé une grève de la faim illimitée face à l'intensification des mauvais traitements et à la détérioration de ses conditions de détention. Les responsables de la prison lui ont récemment confisqué ses livres et des médicaments importants.

 

9 Janvier 2015
Le défenseur des droits humains Raif Badawi a reçu 50 coups de fouet

Le 9 janvier 2015, le défenseur des droits humains M. Raif Badawi a été fouetté publiquement devant la mosquée Al Juffali à Jeddah après la prière du vendredi. Il a reçu 50 coups de fouet et recevra 50 autres coups à différentes occasions, jusqu'à ce qu'il soit fouetté 1000 fois au total.

Raif Badawi est blogueur et cofondateur du site web Free Saudi Liberals (libérez les libéraux saoudiens). Sur son site web, il a documenté plusieurs exactions perpétrées par la police nationale religieuse et morale. Le défenseur des droits humains est détenu dans la prison Buraiman de Jeddah depuis son arrestation le 17 juin 2012.

Raif Badawi avait d'abord été condamné à sept ans de prison et 600 coups de fouet le 29 juillet 2013, pour avoir "insulté l'Islam" en vertu de la loi contre les cyber-crimes. Le 7 mai 2014, lorsque la décision a été réexaminée, la peine a été alourdie à 10 ans de prison, 1000 coups de fouet, une amende d'un million de rials saoudiens (environ 266 616 $US), une interdiction d'utiliser internet et une interdiction de voyager pendant 10 ans. La peine a été confirmée le lundi 1er septembre 2014 par la Cour d'appel de Jeddah.

Front Line Defenders condamne fermement les coups de fouet infligés à Raif Badawi, car cela viole l'interdiction de la torture et des peines inhumaines et dégradantes en vertu du droit international. Front Line Defenders appelle les autorités saoudiennes à cesser immédiatement les coups de fouet contre Raif Badawi, à infirmer sa peine et à ordonner sa libération, car la peine est uniquement liée à son travail légitime et pacifique pour la promotion et la protection des droits humains en Arabie Saoudite.

2 Septembre 2014
Le défenseur des droit humains M. RaIf Badawi condamné à 10 ans de prison et 1000 coups de fouet

Le 1er septembre 2014, la Cour d'appel de Jeddah a confirmé la peine prononcée contre le défenseur des droits humains Raif Badawi. Le 7 mai 2014, Raif Badwi a été condamné à 10 ans de prison, 1000 coups de fouet, une amende d'un million de rials saoudiens (environs 266 616$US), l'interdiction d'utiliser internet, et une interdiction de voyager de 10 ans.

Le 29 juillet 2013,Raif Badawi avait été condamné en première instance à sept ans de prison et 600 coups de fouet après avoir été reconnu coupable d'avoir insulté l'Islam, en vertu de la loi contre le cyber crime.

Raif Badawi est blogueur et cofondateur du site web Free Saudi Liberals. Sur son site web, il a documenté plusieurs cas d'abus perpétrés par la police morale et religieuse. Le défenseur est détenu dans la prison Buraiman à Jeddah depuis son arrestation le 17 juin 2012.

Les coups de fouets seront donnés en public après les prières du vendredi devant la mosquée Al-Jafali à Jeddah. Raif Badawi ne recevra pas plus de 50 coups de fouet par session, avec pas moins d'une semaine entre chaque session.

Front Line Defenders condamne fermement la peine sévère prononcée contre Raif Badawi, et appelle les autorités saoudiennes à infirmer cette inculpation, car elle est uniquement liée à son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains en Arabie Saoudite.

8 Mai 2014
Condamnation du défenseur des droits humains M. Raif Badawi

Le 7 mai 2014, la cour d'un tribunal pénal de Jeddah a condamné le défenseur des droits humains M. Raif Badawi à 10 ans de prison, 1000 coups de fouet et une amende d'1 million de riyals saoudiens. Le défenseur des droits humains est cofondateur du site web Free Saudi Liberals (libérez les libéraux saoudiens) et a été inculpé d'avoir «insulté l'Islam».

La peine est particulièrement alarmante, car elle est le résultat d'un examen ordonné par la Cour d'appel le 12 décembre 2013. La Cour d'appel avait accepté un appel contre la condamnation de Raif Badawi, prononcée par le tribunal de Jeddah le 29 juillet 2013, et avait renvoyé l'affaire au tribunal pénal afin que ce dernier prononce une nouvelle condamnation. En premier lieu, le défenseur avait été condamné à sept ans de prison et 600 coups de fouet.

Cette peine serait liée à des publications de Raif Badawi en faveur des droits humains sur son site web Free Saudi Liberals. Front Line Defenders condamne fermement la décision du tribunal pénal d'augmenter considérablement la peine déjà sévère contre Raif Badawi, et appelle les autorités saoudiennes à infirmer le verdict contre le défenseur des droits humains.

31 Juillet 2013
Le défenseur des droits humains M. Raif Badawi condamné à une lourde peine au terme d’un procès inéquitable

Le 29 juillet 2013, un tribunal de Jeddah a condamné le défenseur des droits humains M. Raif Badawi à 600 coups de fouet et sept ans de prison en vertu de la loi de lutte contre le cyber-crime.

Raif Badawi est blogueur et militant en faveur des droits humains; sur son site web, il a documenté plusieurs abus perpétrés par la police religieuse et morale. Le défenseur est détenu dans la prison Buraiman de Jeddah depuis son arrestation le 17 juin 2012.

Le 29 juillet, l’avocat de Raif Badawi n’a pas été autorisé à assister à l’audience, ce qui constitue une violation des normes internationales pour un procès équitable et remet en question l’équité des procédures judiciaires de cette affaire. Le tribunal a déclaré que le défenseur est coupable d’avoir insulté l’Islam sur son site web, Free Saudi Liberals (Libérez les libéraux saoudiens), et lors de déclarations à la télévision. Le 24 juillet, le juge de la cour d’assises, Faris al-Harbi, a abandonné l’accusation d’apostasie, pour laquelle Raif Badawi risquait la peine de mort, après qu'il a assuré à la cour qu’il est bien Musulman.

Avant d’être arrêté en juin 2012, Raif Badawi avait déjà été harcelé à plusieurs occasions par les autorités. Le 6 décembre 2009, Raif Badawi avait été intercepté à l’aéroport de Jeddah et empêché de se rendre à Beyrouth. Ni la raison officielle, ni la durée, n’avaient été données quant à cette interdiction de voyager. Cependant son interception semblait avoir un lien avec des charges portées contre Raif Badawi au sujet d’un site web qu’il avait créé et dans lequel il dénonçait les exactions perpétrées par la police religieuse.

En mai 2009, le journal Al-Hayyat avait signalé que les comptes en banque de Raif Badawi et de sa femme avaient été gelés. Un mois plus tard, il avait été cité à comparaître par un officier supérieur des services de renseignements (Mukhabarat), qui avait promis d’abandonner l’affaire. Toutefois, à ce jour, son statut judiciaire n’a pas changé et les comptes bancaires sont toujours gelés.

Le 5 mai 2008, le parquet de Jeddah avait accusé Raif Badawi d’avoir « établi un site électronique qui insulte l’Islam » et avait renvoyé l’affaire devant le tribunal avant de requérir cinq ans de prison et une amende de 3 millions de riyals (environ 600 000€).

Front Line Defenders condamne la lourde peine de prison prononcée contre Raif Badawi en représailles directes contre son travail en faveur des droits humains, particulièrement ses critiques de la police religieuse qui commet des exactions. Front Line Defenders constate avec inquiétude que la décision du tribunal constitue une escalade dans la vague de harcèlement contre les défenseur-ses des droits humains.