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Antécédents de l'affaire: Lena Hendry

Statut: 
Retrait de l'appel
À propos de la situation

Le 22 mars 2017, le tribunal de Kuala Lumpur a condamné Lena Hendry à payer une amende de 10 000 RM (environ 2100€) ou à passer un an en prison, pour avoir projeté un documentaire sur la guerre civile au Sri Lanka intitulé "No Fire Zone: The killing fields of Sri Lanka", (pas de zone de sécurité: le charnier Sri Lankais) il y a quatre ans. L'accusation a fait appel de la décision le 14 décembre 2017 afin d'obtenir une peine plus lourde, mais la Haute cour a rejeté l'appel.

À propos de Lena Hendry

Lena HendryLena Hendry est coordinatrice des programmes de Pusat KOMAS, une organisation de défense des droits humains qui œuvre pour renforcer les capacités des populations autochtones, des pauvres vivant en milieu urbain, des travailleurs et des organisations de la société civile par le biais des médias populaires.

17 Décembre 2017
Rejet de l'appel de l'accusation pour une peine plus lourde

Le 14 décembre, la Haute cour de Malaisie a rejeté l'appel du parquet qui souhaitait une peine plus lourde contre Lena Hendry. Elle avait été reconnue coupable d'avoir projeté "No Fire Zone: The Killing Fields of Sri Lanka", réalisé par le britannique Callum Macrae, qui explore l'oppression présumée des Tamouls par le gouvernement du Sri Lanka.

Le parquet voulait une peine plus lourde, en vertu de la Section 6(1)(b) de la loi de 2002 sur la censure des films, qui prévoit jusqu'à trois ans de prison ou une amende de 30 000 RM, ou les deux. La première condamnation, une amende de 10 000 RM, sera appliquée.

 

25 Mars 2017
Condamnation de Lena Hendry

Le 22 mars 2017, le tribunal de Kuala Lumpur a condamné Lena Hendry à payer une amende de 10 000 RM (environ 2100€) ou à passer un an en prison, pour avoir projeté un documentaire sur la guerre civile au Sri Lanka intitulé "No Fire Zone: The killing field of Sri Lanka", (pas de zone de sécurité : le charnier Sri Lankais) il y a quatre ans.

Lena Hendry est défenseuse des droits humains et ancienne coordinatrice des programmes de Pusat KOMAS, une organisation de défense des droits humains fondée en 1993 en Malaisie. L'organisation œuvre pour renforcer les capacités des populations autochtones, des personnes pauvres dans les zones urbaines, des travailleurs et des organisations de la société civile par le biais des médias populaires.

Le 22 mars 2017, le tribunal de Kuala Lumpur a condamné Lena Hendry à une amende de 10 000 RM ou à un an de prison pour avoir projeté "No Fire Zone: The killing field of Sri Lanka", (pas de zone de sécurité : le charnier Sri Lankais) en 2013. Le 21 février 2017, après que le procureur a gagné en appel contre son acquittement en 2015, Lena Hendry a été reconnue coupable d'avoir projeté le documentaire, en vertu de la section 6 de la loi de 2002 sur la censure des films.  Elle risquait jusqu'à trois ans de prison et/ou une amende pouvant atteindre 30 000 RM (environ 6600€). L'amende de 10 000 RM est la somme maximale à laquelle la cour peut la condamner.

Front Line Defenders condamne la décision de la cour contre Lena Hendry, car il semble que cela soit uniquement lié à son travail légitime et pacifique contre les exactions en Malaisie.

 

25 Février 2017
Inculpation de Lena Hendry

Le 21 février 2017, la défenseuse des droits humains Lena Hendry a été inculpée par le tribunal de Kuala Lumpur pour avoir projeté "No Fire Zone: The killing fields of Sri Lanka", (pas de zone de sécurité : le charnier Sri Lankais), un film sur les violations des droits humains au Sri Lanka. Elle a été accusée le 19 septembre 2013 en vertu de la section 6 de la loi de 2002 sur la censure des films.

Lena Hendry est défenseuse des droits humains et ancienne coordinatrice des programmes de Pusat KOMAS, une organisation de défense des droits humains fondée en 1993 en Malaisie. L'organisation œuvre pour renforcer les capacités des populations autochtones, des personnes pauvres dans les zones urbaines, des travailleurs et des organisations de la société civile par le biais des médias populaires.

Le 21 février 2017, Lena Hendry a été reconnue coupable par le tribunal de Kuala Lumpur pour avoir projeté "No Fire Zone: The Killing Fields of Sri Lanka”, en vertu de la section 6 de la loi de 2002 sur la censure des films. Elle est actuellement libérée sous caution et a l'intention de faire appel de la décision du tribunal. La peine sera prononcée le 22 mars 2017. Elle risque jusqu'à trois ans de prison et/ou une amende pouvant atteindre 30 000 RM (environ 6600€).

Le 10 mars 2016, le tribunal de Kuala Lumpur a acquitté Lena Hendry de ces accusations, mais le 21 septembre 2016, la haute cour de Kuala Lumpur a infirmé l'acquittement après un appel interjeté par l'accusation.

Le 19 septembre 2013, Lena Hendry a été accusée en vertu de la section 6 de la loi de 2002 sur la censure des films, pour avoir organisé une projection du documentaire intitulé "No Fire Zone: The killing field of Sri Lanka", (pas de zone de sécurité : le charnier Sri Lankais) dans la salle d’assemblée du Selangor Chinese le 3 juillet 2013, sans l'accord du Conseil de censure des films. Le documentaire détaille les violations présumées des droits humains perpétrées par l'armée du Sri Lanka pendant la guerre civile de 2009. Lena Hendry est la première défenseuse des droits humains accusée en vertu de cette loi, qui criminalise le fait de posséder ou montrer un film qui n'a pas été approuvé par le Conseil de censure malaisien des films.

Front Line Defenders condamne l'inculpation de Lena Hendry, car il semble que les accusations portées contre la défenseuse ont un lien direct avec son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains, notamment le fait de dénoncer les exactions perpétrées au Sri Lanka. Front Line Defenders exhorte le gouvernement malaisien à abroger les dispositions de la loi de 2002 sur la censure du cinéma, qui autorise le gouvernement à interférer inutilement et arbitrairement lors des projections de films en Malaisie.  

 

26 Septembre 2016
Annulation de l'acquittement de Lena Hendry

Le 21 septembre 2016, la Haute cour de Kuala Lumpur a annulé l'acquittement de la défenseuse des droits humains Mme Lena Hendry, pour les accusations portées en vertu de la loi de 2002 sur la censure des films, liées à sa projection d'un film sur les violations des droits humains au Sri Lanka.

Lena Hendry est coordinatrice des programmes de Pusat KOMAS, une organisation de défense des droits humains créée en 1993 en Malaisie qui œuvre pour renforcer les capacités des populations autochtones, des pauvres vivant en milieu urbain, des travailleurs et des organisations de la société civile par le biais des médias populaires.

Le 21 septembre 2016, la Haute cour de Kuala Lumpur a autorisé l'accusation à faire appel de l'acquittement de Lena Hendry et a ensuite décidé d'annuler cet acquittement. Le 10 mars 2016, le tribunal de Kuala Lumpur a acquitté la défenseuse des droits humains des charges portées en vertu de la section 6 de la loi de 2002 sur la censure des films et relatives à la projection d'un film sur les violations des droits humains perpétrées au Sri Lanka. Lena Hendry risque jusqu'à trois ans de prison et/ou une amende pouvant atteindre 30 000 RM (6600€). Elle envisage de faire appel de cette décision.

Le 19 septembre 2013, la défenseuse avait été accusée en vertu de la section 6 de la loi de 2002 sur la censure des films, pour avoir organisé une projection de "No Fire Zone: The killing fields of Sri Lanka", (pas de zone de sécurité : le charnier Sri Lankais) dans la salle d’assemblée du Selangor Chinese le 3 juillet 2013, sans l'accord du Conseil de censure des films. Le documentaire détaille les violations présumées des droits humains perpétrées par l'armée du Sri Lanka pendant la guerre civile de 2009. Lena Hendry est devenue la première défenseuse des droits humains accusée en vertu de cette loi, qui criminalise le fait de posséder ou montrer un film qui n'a pas été approuvé par le Conseil de censure malaisien des films.

Front Line Defenders condamne la décision d'annuler l'acquittement de Lena Hendry, car il semble que les accusations portées contre la défenseuse ont un lien direct avec son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains, notamment le fait de rendre publiques les exactions perpétrées au Sri Lanka. Front Line Defenders exhorte le gouvernement malaisien à abroger les dispositions de la loi de 2002 sur la censure du cinéma, qui autorise le gouvernement à interférer inutilement et arbitrairement lors des projections de films en Malaisie.   

14 Mars 2016
Human rights defender Lena Hendry acquitted

Le 10 mars 2016, le tribunal de Kuala Lumpur a acquitté la défenseuse des droits humains Mme Lena Hendry des charges portées en vertu de la section 6 de la loi de 2002 sur la censure des films et relatives à la projection d'un film sur les violations des droits humains perpétrées au Sri Lanka. Le tribunal a reconnu que l'accusation n'avait pas apporté de preuves contre Lena Hendry et par conséquent, a acquitté la défenseuse. L'accusation peut encore faire appel du verdict.

Le 19 septembre 2013, Lena Hendry avait été accusée en vertu de la section 6 de la loi de 2002 sur la censure des films, pour avoir organisé une projection du documentaire intitulé "No Fire Zone:
The killing field of Sri Lanka
", (pas de zone de sécurité : le charnier Sri Lankais) dans la salle d’assemblée du Selangor Chinese le 3 juillet 2013, sans l'accord du Conseil de censure des films. Le documentaire met en lumière les violations des droits humains présumées perpétrées par l'armée du Sri Lanka pendant la guerre civile de 2009. Lena Hendry est devenue la première défenseuse des droits humains accusée en vertu de cette loi, qui criminalise le fait de posséder ou montrer un film qui n'a pas été approuvé par le Conseil de censure malaisien des films. Lena Hendry risquait jusqu'à trois ans de prison et/ou une amende de 30 000 RM (6600€).

Front Line Defenders salue l'acquittement de Lena Hendry, car il semble que les charges portées contre la défenseuse étaient directement liées à son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains, notamment aux dénonciations des violations des droits humains commises au Sri Lanka, et exhorte le gouvernement malaisien à abroger les dispositions de la loi de 2002 sur la censure des films, qui autorisent le gouvernement à intervenir arbitrairement et inutilement lors de la diffusion de films en Malaisie.

11 Décembre 2015
Joint letter to the Malaysian authorities: drop charges against Lena Hendry

On 10 December 2015, international human rights organisations issued a joint letter, urging the Malaysian authorities to drop the charges against human rights defender Lena Hendry.

This is the full text of the joint letter, addressed to Prime Minister Najib and to the Attorney General:

"We write to you as organizations that are deeply concerned by the decision of the Malaysian authorities to prosecute Lena Hendry for her involvement in the screening of the award-winning human rights documentary, “No Fire Zone: The Killing Fields of Sri Lanka,” in Kuala Lumpur on July 9, 2013. The charges against her violate Malaysia’s obligations to respect the rights to freedom of opinion and expression, notably to receive and impart information. We respectfully urge your government to drop the charges against Hendry. Her trial in Magistrate Court 6 in Kuala Lumpur is slated to begin on December 14, 2015.

As you know, Hendry is being charged under section 6 of the Film Censorship Act 2002, which imposes a mandatory prior censorship or licensing scheme on all films before they can be screened at any event, except films sponsored by the federal government or any state government. If convicted, she faces up to three years in prison and a fine up to RM 30,000.

The prosecution appears intended to restrict the activities of Hendry and members of the KOMAS, the human rights education and promotion organization with which she works, by hindering their efforts to provide information and share their perspectives on human rights issues.

International human rights law and standards, such as found in article 19 of the Universal Declaration of Human Rights, states that “everyone has the right to freedom of opinion and expression; this right includes freedom to hold opinions without interference and to seek, receive, and impart information and ideas through any media and regardless of frontiers.”

Malaysia has committed to ensuring that all human rights defenders are able to carry out their activities without any hindrance or fear of reprisals from the government. In November, Malaysia voted in favor of a resolution on “Recognizing the role of human rights defenders and the need for their protection” in the 3rd Committee of the United Nations General Assembly. The resolution set out the urgent need for governments to protect human rights defenders worldwide. Article 1 of the UN Declaration on Human Rights Defenders, adopted unanimously by the UN General Assembly on December 9, 1998, states that “everyone has the right, individually and in association with others, to promote and to strive for the protection and realization of human rights and fundamental freedoms at the national and international levels.” Article 12(2) provides that the government shall “take all necessary measures to ensure the protection by the competent authorities of everyone, individually and in association with others, against any violence, threats, retaliation, de facto or de jure adverse discrimination, pressure or any other arbitrary action as a consequence of his or her legitimate exercise of his or her rights.”

In addition to dropping the charges against Hendry, we also urge your government to repeal provisions of the Film Censorship Act 2002 that allow unnecessary and arbitrary government interference in the showing of films in Malaysia. This policy denies Malaysians the opportunity to benefit from a range of viewpoints on issues of importance to Malaysian society and that affect Malaysia’s role in the world.

12 Mars 2015
Suspension of trial against human rights defender Ms Lena Hendry

On 10 March 2015, the High Court of Malaysia ordered that trial against human rights defender Ms Lena Hendry be suspended pending a decision of the Federal Court as to whether the Film Censorship Act 2002, under which she has been charged, is constitutional.

Lena Hendry is a Programme Coordinator for Pusat KOMAS, a human rights organisation which works to empower indigenous peoples, urban poor, workers, and civil society organisations through the use of popular media.

In suspending the trial against the human rights defender, the High Court overturned a previous decision of the Magistrate's Court of Kuala Lumpur, which held that the case should continue despite the constitutional challenge. The High Court sent the human rights defender's constitutional claim to the Federal Court, and a date has not yet been set for the hearing.

Lena Hendry is challenging Section 6 of the FCA which prohibits individuals from exhibiting a film not approved by the Film Censorship Board, claiming that the provision violates Article 10 of the Federal Constitution on freedom of speech and expression. Under Section 6, individuals found guilty of airing unapproved films can be fined up to 30,000 Malaysian Ringgit (approximately €7660) and/or imprisoned for up to three years.

Lena Hendry is being charged under the statute for organising a film screening event showing a documentary entitled “No Fire Zone: The Killing Fields of Sri Lanka”, at Selangor Chinese Assembly Hall on 3 July 2013 without approval from the Film Censorship Board. The documentary exposes human rights violations committed by the Sri Lankan military during the 2009 civil war.

Front Line Defenders welcomes the decision to suspend the trial against Lena Hendry, and reiterates its call for the charges against the human rights defender to be dropped, as it believes they are solely the result of her peaceful and legitimate human rights activities.

30 Novembre 2015
Upcoming trial of human rights defender Lena Hendry

On 14 December 2015, human rights defender Ms Lena Hendry is due to appear at Magistrate Court in Kuala Lumpur.

She is charged under the Film Censorship Act 2002 for screening a documentary exposing human rights violations committed by the Sri Lankan military during the 2009 civil war.

Lena Hendry is a Programme Coordinator for Pusat KOMAS, a human rights organisation which works to empower indigenous peoples, urban poor, workers, and civil society organisations through the use of popular media.

Lena Hendry is charged under Section 6 (1) (b) of the Film Censorship Act 2002 for showing a documentary entitled “No Fire Zone: The Killing Fields of Sri Lanka”, which is an investigatory documentary about the final weeks of the Sri Lankan civil war in 2009. The film reports how thousands of Tamil people were killed by the Sri Lankan military. In the documentary, the Sri Lankan authorities deny the allegations. If Lena Hendry is found guilty, she could face a fine of between RM5,000 and RM30,000 (approximately €1,170 to €7,020) and/or a maximum of three years in prison.

Lena Hendry's defence team filed two applications to both the High Court and the Federal Court to strike out the case on the basis that it is unconstitutional and in violation of freedom of expression. However, both appeals were dismissed and the case was transferred back to Magistrate court for trial. Court hearings will take place on 14-15 December 2015 and on 6-8 January 2016.

Recently the Government of Malaysia voted in favour for the United Nations General Assembly resolution on the protection of human rights defenders. Front Line Defenders calls on the authorities of Malaysia to demonstrate its commitment to the protection of human rights defenders by halting the proceedings against Lena Hendry, as they are solely motivated by her legitimate and peaceful human rights work, namely raising awareness of the atrocities committed during the civil war in Sri Lanka.

4 Décembre 2013
Trial against human rights defender Ms Lena Hendry to go ahead despite High Court challenge

On 25 November 2013, the Magistrates' Court in Kuala Lumpur rejected Ms Lena Hendry's request to suspend the proceedings pending a High Court challenge against the charges. The Magistrates' Court scheduled a final procedural hearing for 17 March 2014, and set the trial dates for 31 March to 4 April 2014. Lena Hendry is bringing a High Court appeal challenging the charges under the Film Censorship Act 2002.

On 19 September 2013, she was charged under Section 6 (1) (b) of the Film Censorship Act 2002 for organising a film screening event showing a documentary entitled “No Fire Zone: The Killing Fields of Sri Lanka”, at Selangor Chinese Assembly Hall on 3 July 2013. The documentary exposes human rights violations committed by the Sri Lankan military during the 2009 civil war.

Lena Hendry first appeared before the court on 21 October 2013, when documents including the charge sheet, the police report, the layout of the venue where the documentary was shown, and a copy of the film in DVD format were provided to the court.

31 Octobre 2013
Human Rights Defender Lena Hendry Due To Appear in Court on 7 November 2013

On 7 November 2013, human rights defender Lena Hendry is due to appear at Majistret Court 6, Duta High Court Complex in Kuala Lumpur. She is charged under the Film Censorship Act 2002 for screening a documentary exposing human rights violations committed by the Sri Lankan military during the 2009 civil war.

Lena Hendry is charged under Section 6 (1) (b) of the Film Censorship Act 2002 for showing a documentary entitled “No Fire Zone: The Killing Fields of Sri Lanka”, which is an investigatory documentary reporting how thousands of Tamil people were killed by the Sri Lankan military. The Sri Lankan authorities deny these allegations.

If the human rights defender is found guilty, she could face a fine of between RM5,000 and RM30,000 (approximately €1,170 to €7,020) and/or a maximum of three years in prison.

Lena Hendry last appeared in court on 21 October 2013 when documents including the charge sheet, the police report, the layout of the venue where the documentary was shown, and a copy of the film in DVD format were provided to the court.

20 Septembre 2013
Human rights defender Ms Lena Hendry charged under Film Censorship Act

On 19 September 2013, human rights defender Ms Lena Hendry presented herself at the Magistrate Court in Kuala Lumpur to hear a charge filed against her under the Film Censorship Act after she organised a film screening event showing human rights violations in Sri Lanka.

On 19 September, Lena Hendry was charged under Section 6 (1) (b) of the Film Censorship Act (2002) for showing a documentary entitled “No Fire Zone: The Killing Fields of Sri Lanka” at Selangor Chinese Assembly Hall on 3 July 2013.

The human rights defender was released on bail for RM1,000 (approximately €235). If she is found guilty under the charge, she could face a fine of RM5,000 to RM30,000 (approximately €1,170 to €7,020) and/or a maximum jail term of three years. Judge Ashraf Rezal Abd Manam fixed 21 October 2013 as the next date that Lena Hendry has to present herself to the court.

Ms New Sin Yew, the lawyer of Lena Hendry, will file a motion to the High Court that the charge violates Sections 8 and 10 of the Malaysian Federal Constitution. The two sections guarantee the rights of expression and that all persons are entitled to equal protection under the law.

On 3 July 2013, Lena Hendry, along with Pusat KOMAS Executive Director Mr Arul Prakkash, and one of the Board of Directors Ms Anna Har, were arrested during the screening of the film, which was raided by around 30 officials from the Home Ministry, Police, and Immigration Department.

“No Fire Zone” is a documentary that highlights human rights violations in Sri Lanka committed by the government and the military against its citizens during the course of Sri Lankan civil war in 2009. They were questioned for more than three hours and released on police bail. Prior to the film screening, the Chinese Assembly Hall owners were contacted by Sri Lankan High Commission officials who urged them to stop the screening.

Front Line Defenders is concerned that the Film Censorship Act is being used to prohibit human rights defenders from holding events related to human rights, and that the charge against Lena Hendry is directly related to her legitimate work in the defence of human rights, in particular in exposing human rights violations in Sri Lanka.