Antécédents de l'affaire: Justus Ijeoma
Le 9 février 2015, les défenseur des droits humains messieurs Justus Ijeoma et Obi Efediorah ont été brutalement agressés et grièvement blessés par des policiers au poste de police Inland à Onitsha, État d'Anambra, sur ordre du commissaire divisionnaire (DPO). Après l'agression, ils ont été illégalement placés en détention au poste de police et n'ont pas été autorisés à recevoir de soins médicaux. Ils ont été libérés le lendemain et sont actuellement soignés pour leurs blessures.
Justus Ijeoma est membre de la branche de l'État d'Anambra de la Civil Liberties Organisation -CLO (organisation pour les libertés civiles). CLO est une organisation de défense des droits humains membre du Network on Police Reform in Nigeria -NOPRIN (Réseau pour la réforme de la police au Nigeria), qui s'engage à promouvoir la responsabilité de la police et le respect des droits humains.
Le 9 février 2015, les défenseurs des droits humains messieurs Justus Ijeoma et Obi Efediorah ont été brutalement agressés et grièvement blessés par des policiers au poste de police Inland à Onitsha, État d'Anambra, sur ordre du commissaire divisionnaire (DPO). Après l'agression, ils ont été illégalement placés en détention au poste de police et n'ont pas été autorisés à recevoir de soins médicaux. Ils ont été libérés le lendemain et sont actuellement soignés pour leurs blessures.
Justus Ijeoma et Obi Efediorah sont membres de la branche de l'État d'Anambra de la Civil Liberties Organisation -CLO (organisation pour les libertés civiles). CLO est une organisation de défense des droits humains membre du Network on Police Reform in Nigeria -NOPRIN (Réseau pour la réforme de la police au Nigeria), qui s'engage à promouvoir la responsabilité de la police et le respect des droits humains.
Le jour de l'agression, Justus Ijeoma et Obi Efediorah se sont rendus au poste de police après avoir été informés que cinq femmes avaient été de nouveau arrêtées et placées en détention le 9 février 2015. Les cinq femmes ont été arrêtées alors qu'elles venaient au poste conformément aux conditions de libération sous caution, et ont appris que la libération sous caution venait d'être révoquée, mais l'argent de la caution ne leur a pas été remboursé. Les femmes avaient été arrêtées et détenues le 6 février 2015 après une altercation verbale avec un homme dans la rue.
Lorsque les défenseurs sont arrivés au poste, ils ont mis le DPO face à l'extorsion et aux abus d'autorité qui auraient été perpétrés contre les femmes. Malgré la présence de l'officier coordinateur de district (DCO) et bien qu'il ait admis avoir perçu l'argent des femmes, le DPO a ordonné l'arrestation et la détention de Justus Ijeoma et Obi Efediorah. Justus Ijeoma n'a pas été autorisé à appeler ses collègues pour les informer de son arrestation. Les policiers auraient attrapé Obi Efediorah et auraient violemment poussé sa tête contre un mur. Le défenseur est tombé et les policiers auraient tenté de le forcer à se dévêtir, mais il a résisté. Justus Ijeoma et Obi Efediorah ont été traînés dans une cellule et l'un des policiers a frappé Justus Ijeoma à la tête avec un objet tranchant, causant un saignement intense. Les policiers auraient aussi cassé l'ipad de Justus Ijeoma. Le DCO aurait participé au passage à tabac pendant que le DPO supervisait l'incident.
Front Line Defenders est profondément préoccupée par l'agression physique de Justus Ijeoma et Obi Efediorah par la police nigériane, car cela semble directement lié à leur travail légitime et pacifique pour dénoncer la corruption et les exactions.