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Agression de Cesar Estrada Chuquilin

Statut: 
Agressé
À propos de la situation

Le 27 septembre 2016, un inconnu a physiquement agressé César Estrada Chuquilín dans les rues de Cajamarca alors qu'il rentrait chez lui. Le défenseur a immédiatement prévenu la police. Lorsque les policiers sont arrivés, ils ont refusé d'enregistrer sa plainte.

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À propos de Cesar Estrada Chuquilin

Cesar EstradaCesar Estrada Chuquilin est journaliste et membre du Red de Comunicadores Indigenas del Perú – REDCIP (réseau de communicants indigènes du Pérou). Il a dénoncé plusieurs exactions concernant des conflits fonciers dans la région, notamment l'affaire de la famille Chaupe, et des problèmes environnementaux liés au projet minier Conga, dans la région de Cajamarca. En septembre 2015, le défenseur a été victime d'une tentative d'assassinat et il a déjà été victime de persécutions graves et d'intimidation, de diffamation, harcèlement, menaces, attaques et vols à cause de son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains. Il est aussi victime d'un acharnement judiciaire permanent, il est notamment injustement accusé de vol et d'irrégularités financières et d'avoir enlevé une femme d'affaire de Yanacocha.

3 Octobre 2016
Agression de César Estrada Chuquilín

Le 27 septembre 2016, un inconnu a physiquement agressé César Estrada Chuquilín dans les rues de Cajamarca alors qu'il rentrait chez lui. Le défenseur a immédiatement prévenu la police. Lorsque les policiers sont arrivés, ils ont refusé d'enregistrer sa plainte.

César Estrada Chuquilín marchait dans une rue de Cajamarca lorsqu'un homme s'est approché de lui et a crié "C'est encore toi!" avant d'employer un vocabulaire vulgaire et offensant. L'agresseur lui a asséné un coup de poing au visage. Le défenseur a trouvé refuge dans un restaurant et a appelé la police. À leur arrivée, les officiers ont refusé d'enregistrer sa plainte et l'ont laissé seul bien qu'il bénéficie de mesures de précaution décrétées par la CIADH. Le défenseur des droits humains s'est alors rendu au poste de police où il a dû insister pour que les policiers enregistrent sa plainte. Il a de nouveau dû faire face à la réticence du médecin légiste afin que ce dernier examine ses blessures et écrive un rapport pour la plainte.

Cesar Estrada Chuquilín a déjà été la cible de persécutions et d'intimidations dans le passé à cause de son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains. Le 23 mars 2016, il a vu deux inconnus armés devant chez lui et les a entendus identifier le domicile en disant: "C'est ici qu'il habite" (aquí vive). Cela faisait suite à des menaces de mort et des messages d'intimidation qu'il avait reçus la veille sur son téléphone portable.  Les messages extrêmement agressifs incluaient des références directes à son travail en faveur des droits humains: "Chien tu vas mourir, si tu pense que tu es libre tu te trompe, chaque fois que tu ouvres la bouche contre conga, c'est un jour de moins pour toi" (“perro vas a morir, si crees que ya estas libre, te equivocas, cada vez que habres la boca en contra de conga, es un dia menos para ti”).

Le soutien que la communauté internationale a apporté au défenseur était également mentionné, avec l'un des messages qui disait: "tes droits humains, ton ONU, tes gringos irlandais, ils ne vont pas te sauver" (“tus derechos humanos, tu ONU, tus gringos irlandeses, no te van a salvar”). Après avoir reçu les SMS, Cesar Estrada Chuquilín s'est rendu au II Comisaria de Cajamarca  (Second commissariat de Cajamarca) pour porter plainte, mais les policiers ont refusé d'enregistrer la plainte prétextant que les faits ne constituaient pas un crime, et ils ont conseillé au défenseur de changer de numéro de téléphone.

En septembre et octobre 2015, Cesar a été victime de ce qui semblait être des tentatives d'assassinat, suivies par de nombreuses menaces violentes et explicites proférées contre lui et sa famille. Le défenseur est également victime d'un acharnement judiciaire permanent, dont de fausses accusations de vol et d'enlèvement. Ces accusations sont toujours en suspens et l'audience est prévue le 15 octobre 2016.

Front Line Defenders condamne l'agression de César Estrada Chuquilín ainsi que l'absence de réaction des autorités en charge de sa protection et de son intégrité physique. Front Line Defenders considère que cette attaque ainsi que les atteintes à la vie et à la sécurité du défenseur des droits humains sont des actes de représailles contre son travail légitime en faveur des droits humains. Front Line Defenders exhorte l'État péruvien à appliquer comme il se doit, en accord avec les défenseur, les mesures de précaution décrétées pour protéger sa vie et son intégrité.

Front Line Defenders exhorte les autorités péruviennes à:

1. Ouvrir immédiatement une enquête approfondie et impartiale sur l'agression de César Estrada Chuquilín, dans le but de publier les résultats et de traduire les responsables en justice conformément aux normes internationales;

2. Appliquer immédiatement et en accord avec le défenseur, les mesures de précaution N°452-11 décrétées en faveur de César Estrada Chuquilín le 5 mai 2014 par la CIADH et prendre toutes les mesures nécessaires afin de garantir son intégrité physique et psychologique ainsi que celle des membres de sa famille;

3. Cesser immédiatement de cibler les défenseur-ses des droits humains qui défendent les droits des paysans et des populations autochtones à Cajamarca, et garantir qu'en toutes circonstances ils puissent mener à bien leurs activités légitimes en faveur des droits humains, sans craindre ni restrictions ni représailles, y compris l'acharnement judiciaire;

4. Garantir qu’en toutes circonstances, tous-tes les défenseur-ses des droits humains au Pérou puissent mener à bien leurs actions légitimes en faveur des droits humains, sans craindre ni restrictions ni représailles, y compris l'acharnement judiciaire.

23 Mars 2016
Intimidation et menaces contre le défenseur de l'environnement et journaliste Cesar Estrada Chuquilin

Tôt dans la matinée du 23 mars 2016, le défenseur de l'environnement et journaliste M. Cesar Estrada Chuquilin a été informé de la présence de deux inconnus armés devant sa maison; ils auraient dit: "C'est ici qu'il habite" (aqui vive). Cela fait suite à une série de messages menaçants envoyés au défenseur des droits humains le 22 mars 2016 et au piratage de sa page Facebook le 15 mars 2016.

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Cesar Estrada Chuquilin est défenseur de l'environnement et journaliste; il est membre du Red de Comunicadores Indigenas del Perú – REDCIP (réseau de communicants indigènes du Pérou). Il a dénoncé plusieurs exactions concernant des conflits fonciers dans la région de Cajamarca, notamment l'affaire de la famille Chaupe, ainsi que des problèmes environnementaux liés au projet minier Conga, et l'usage de la violence et la criminalisation des personnes qui s'opposent à sa construction. Conga est un projet de mine d'or et de cuivre à ciel ouvert dirigé par l'entreprise minière Yanacocha, qui regroupe les intérêts de la corporation minière Newmont, basée aux États-Unis, de la compagnie péruvienne Buenaventura et de la Banque Mondiale.

Lorsqu'il a remarqué les hommes devant son domicile, le défenseur a tenté d'appeler la police pour les alerter, mais personne n'a répondu au téléphone. Les deux inconnus ont ensuite quitté les lieux sans faire de mal au défenseur.

Peu avant, le 22 mars entre 16h11 et 16h50, le défenseur avait reçu plusieurs messages intimidants et des menaces de mort sur son téléphone portable. Les messages extrêmement agressifs incluaient des références directes à son travail en faveur des droits humains, telles que "Chien, tu vas mourir, si tu penses que tu es libre tu te trompes, chaque fois que tu ouvres la bouche contre conga, c'est un jour de moins pour toi" (“perro vas a morir, si crees que ya estas libre, te equivocas, cada vez que habres la boca en contra de conga, es un dia menos para ti”, et ils indiquaient l'endroit où il se trouvait, qui n'avait pourtant pas été révélé pour des raisons de sécurité. Le soutien que la communauté internationale a apporté au défenseur était également mentionné, avec l'un des messages qui disait: "tes droits humains, ton ONU, tes gringos irlandais, ils ne vont pas te sauver" (“tus derechos humanos, tu ONU, tus gringos irlandeses, no te van a salvar”). Après avoir reçu les SMS, Cesar Estrada s'est rendu au II Comisaria de Cajamarca  (Second commissariat de Cajamarca) pour porter plainte, mais les policiers ont refusé d'enregistrer la plainte prétextant que les faits ne constituaient pas un crime, et ils ont conseillé au défenseur de changer de numéro de téléphone.

Une semaine plus tôt, le 15 mars 2016, le compte Facebook de Cesar Estrada a été piraté et utilisé pour attaquer son honneur.

Cesar Estrada a déjà été la cible de graves persécutions et d'intimidations dans le passé à cause de son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains. Il a été victime de diffamation, harcèlement, menaces, agressions physiques et vols et, en septembre et octobre 2015, il a été victime d'une tentative d'assassinat suivie par de nombreuses menaces violentes et crues dirigées contre ses proches. Le défenseur des droits humains est également la cible d'un acharnement judiciaire constant et il est injustement accusé de vol et de l'enlèvement présumé d'une femme d'affaires de Yanacocha. Ces charges sont toujours en suspens. Il bénéficie de mesures de protection de la Commission interaméricaine des droits humains depuis 2014.

Les défenseur-ses des droits humains de Cajamarca ont récemment transmis des rapports informant Front Line Defenders de l'intensification des meurtres et tentatives de meurtre contre les DDH dans la région, y compris sur l'assassinat de M. Hitler Ananias Gonzales le 28 décembre 2015. Ces rapports attirent une attention particulière sur l'intensification des risques auxquels les personnes qui défendent le droit à la terre et l'environnement sont exposés.

Front Line Defenders est profondément préoccupée par les menaces de mort proférées contre Cesar Estrada Chuquilin, car cela semble directement lié à son travail pacifique et légitime en faveur de l'environnement au Pérou.

Front Line Defenders exhorte les autorités péruviennes à:

Mener immédiatement une enquête approfondie et impartiale sur toutes les menaces de mort et les actes d'intimidation contre Cesar Estrada Chuquilin et les membres de sa famille, en prenant clairement en compte que le travail de Cesar Estrada Chuquilin est le motif de ces attaques, dans le but de rendre les conclusions publiques et de traduire les responsables en justice conformément aux normes internationales;

Prendre toutes les mesures nécessaires, en accord avec le défenseur ou ses représentants, pour garantir l'intégrité physique et psychologique et la sécurité de Cesar Estrada Chuquilin, et des membres de sa famille;

Mettre en place des mesures nécessaires et efficaces pour empêcher que ces abus ne se reproduisent;

Garantir qu’en toutes circonstances, tous-tes les défenseur-ses des droits humains au Pérou puissent mener à bien leurs actions légitimes en faveur des droits humains, sans craindre ni restrictions ni représailles.

2 Novembre 2015
Attempted killing and death threats against HRD Cesar Estrada

On 31 October 2015 human rights defender Mr Cesar Estrada Chuquilin suffered what appeared to be an attempted killing when unknown men riding a motorcycle approached and pointed guns at him.

The human rights defender was being accompanied by his wife and Mr Wilson Cueva Lozano, vice-president of the Rondas Campesinas, who both stepped in front of him to protect him. This incident follows an anonymous phone call from an unmasked number received by the human rights defender in the morning of 26 October 2015 threatening to kill him for openly criticising Conga Mining Project and the company behind it, Yanacocha. This threatening call was followed by four text messages sent on the same day, also threatening to kill him.

On 31 October 2015, Cesar Estrada went to the bus station in Cajamarca to buy tickets to Lima, from where he would fly to Dublin later on the same week to attend the Front Line Defenders Dublin Platform for Human Rights Defenders. Two unknown men riding a motorcycle approached the human rights defender and pointed guns at him but refrained from shooting since the human rights defender's wife and Mr Wilson Cueva Lozano both stepped in front of him to protect him.. The assailants then fled the scene shouting threats to Cesar Estrada: “one day you will not be accompanied” (“un día no vas a estar acompañado”).

Prior to that, on 26 October 2015, at approximately 7am, Mr Cesar Estrada received an anonymous threatening call in which the caller said Cesar Estrada was “poisoning the minds of the people by saying that Conga is a project that harms the water and the environment” (“envenenando la mente de la gente para decir que conga es un proyecto que perjudicara el agua y el medio ambiente”) and then threatened to kill him by saying “we will kill you like a dog” (“te vamos a matar como un perro”). Immediately after, the defender received new threats via text messages with similar contents, including “Dog, I will kill you” (“Perro te boy [sic] a matar”). The call and texts came from the same phone number, which was not masked.

The human rights defenders filed a complaint about the incidents before the Provincial Committee of the Rondas Campesinas of the Celendín Province (Comité Provincial de Rondas Campesinas de la Provincia de Celendín). The Committee has the power to require the Public Prosecutor (Ministerio Publico) to investigate the facts and to guarantee the human rights defender's safety.

In September 2015 the human rights defender was a victim of an assassination attempt and previously has suffered severe persecution and intimidation, been a victim of defamation, harassment, threats, attacks and thefts as a result of his peaceful and legitimate human rights work. He has also been a victim of continuous judicial harassment, including fabricated charges of theft and financial irregularities which are pending against him, and the alleged kidnapping of a Yanacocha businesswoman.

21 Septembre 2015
Assassination attempt against human rights defenders and campesino leaders in Cajamarca

On 15 September 2015, an assassination attempt was made against human rights defenders Messrs Cesar Estrada Chuquilin and Walter Castañeda Bustamante, who were returning to the province of Celedín after participating in an inspection visit at the Conga Lagoons, in the north of the country. The human rights defenders went there to ensure that the Conga Mining Project had not begun operations in the lagoons, as the company has not obtained a licence to operate in the region.

Both Cesar Estrada Chuquilin and Walter Castañeda Bustamante have been strong voices in denouncing human rights abuses committed by Yanacocha – the company that leads the Conga Mining Project – in the region. Both were granted precautionary measures by the Inter-American Commission of Human Rights (IACHR) in 2014 in light of the pattern of threats and harassment which they experienced in their work to protect human rights.

On 15 September 2015, at approximately 3pm, the human rights defenders were ambushed by unidentified gunmen who fired shots and threw rocks at their car. The attack occurred as they were driving back to Celedín following an inspection visit accompanying the Guardians of the Lagoon at the Conga Lagoons, where they assessed the environmental impact of the mining project in the region. The Guardians of the Lagoon have been subject to judicial harassment regarding their opposition to the Conga Mining Project.

During the attack, the rear windshield of the vehicle was destroyed and a bullet lodged in the licence plate of the vehicle. This was fortunate as Cesar Estrada Chuquilin's wife, who was in the back seat of the vehicle, was in the direct line of fire, but escaped uninjured.

It is believed that the attack was carried out by employees of the mining company Yanacocha, following a pattern of ongoing persecution, intimidation and violence against those who oppose the Conga Mining Project. These acts of violence and harassment led to the IACHR's decision on 5 May 2014 to grant precautionary measures to 46 human rights defenders and leaders of the farming communities and the Rondas Campesinas of Cajamarca.

Cesar Estrada Chuquilin has suffered severe persecution and intimidation, having previously been a victim of defamation, harassment, threats, attacks and thefts as a result of his peaceful and legitimate human rights work. He has also been a victim of continuous judicial harassment, including fabricated charges of theft and financial irregularities which are pending against him, and the allegedly kidnap of a Yanacocha businesswoman.

29 Mai 2014
Precautionary Protection measures granted to 46 community leaders and members of Rondas Campesinas of Cajamarca

On 22 May 2014, the deadline for the Peruvian state to respond to the precautionary protection measures granted by the Inter-American Commission on Human Rights (IACHR) passed without any public official from the Peruvian state having communicated with the communities, or their representatives, as required by the IACHR's order.

On 19 May 2014, communities in Celendin, Cajamarca and Hualgayoc-Bambamarca and the Rondas Campesinas (Peasant Patrol), which were the subject of the IACHR's order, sent a letter to the Ministry of Justice and to the Special Public Prosecutor for Supranational Issues demanding that the state comply with the IACHR's resolution.

On 5 May 2014, 46 human rights defenders and leaders of the farming communities and the Rondas Campesinas of Cajamarca were granted precautionary protection measures by the Inter-American Commission on Human rights (IACHR) in light of the pattern of threats, harassment and acts of violence that they experienced in their work to protect human rights. In addition, the Commission found that there was no clear evidence of measures having been taken by Peru to date to ensure their protection. The IACHR also stated that, in light of the controversy over the potential human rights violations linked to local mining projects, the communities' ancestral lands were also to be the subject of a protection order.

The decision was in response to an application for precautionary measures submitted by the Asociación Interétnica de la Selva Peruana – AIDESEP (the Inter-Ethnic Association of the Peruvian Forests), Confederación Campesina del Perú – CCP (Peasant Confederation of Peru), Confederación Nacional Agraria – CNA (Agrarian National Confederation), Confederación Nacional de Comunidades del Perú Afectadas por la Minería – CONACAMI (National Confederation of Communities of Peru affected by Mining) and Organización Nacional de Mujeres Indígenas, Andinas y Amazónicas del Perú – ONAMIAP (National Organisation of Indigenous, Andean and Amazonian Women of Peru).

The human rights defenders work to protect the rights of the inhabitants of the region in the context of the development of a mining project, which they believe will have severe environmental and social impacts. The members of the groups have been victims of defamation, harassment, threats, attacks, thefts, arbitrary detention, judicial harassment, and killings as a result of their peaceful and legitimate human rights work. Some of them have faced over 40 court proceedings, most of them dismissed or closed with an acquittal, on charges ranging from obstruction or resistance of authority, to usurpation, trespassing, damage, disturbance or terrorism.

The Commission highlighted the importance of the work of human rights defenders and the need to protect them. In accordance with Article 25 of the Rules of the IACHR, the Commission ordered Peru to adopt the measures necessary to guarantee the life and personal integrity of the human rights defenders mentioned in the application. In addition, the state was required to consult with the persons at issue in deciding what measures to adopt, and report within 15 days on what steps have been taken. Finally, the state was ordered to report on the investigation into the acts that caused the need for precautionary measures, in order to avoid the need for similar protective measures in the future.

The IACHR specifically cited the claims regarding violence putting at risk the personal integrity of communities during a number of protests, the attempted displacement of the Chaupe family, and threats and violence against journalist and human rights defender Mr César Estrada Chuquilín. The acts were claimed to have been principally committed by members of the state security forces and members of the private security of the mining company. Ms Máxima Acuña de Chaupe is involved in a land dispute with a mining company, which claimed to have acquired the land in Cajamarca. Because of the dispute, her resistance and her role in the movement opposing the mining project, the human rights defender has been subjected to threats, raids on and destruction of her property, and physical violence both against herself and her family. César Estrada Chuquilín is a journalist who has reported on the land dispute in which the Chaupe family is involved. The journalist has been assaulted and had property confiscated multiple times, as well as being the victim of defamation. On 21 February 2014, he was notified of charges against him for alleged theft and financial irregularities, and his father received death threats on account of his son's work in the same month.