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Détention de la DDH américaine Alejandra Pablos Espriu

Statut: 
Libérée sous caution
À propos de la situation

Le 19 avril, un juge fédéral d'immigration, au centre de détention d'Eloy, a accepté de libérer sous caution Alejandra Pablos pour un montant de 8000$. La caution a été payée et elle a été libérée en fin de journée.

Le 19 avril, la défenseuse des droits humains américaine Alejandra Pablos Espriu va comparaître devant un juge pour déterminer si oui ou non elle peut être libérée sous caution. Elle est toujours détenue dans la prison d'Eloy, dans le sud de l'Arizona.

À propos d'Alejandra Pablos Espriu

Alejandra Pablos EspriuAlejandra Pablos Espriu est défenseuse des droits des immigrants, des droits sexuels et reproductifs, des droits des femmes et elle plaide pour des réformes de l'immigration et des prisons; elle travaille avec de nombreuses organisations de défense du droit à l'immigration et pour l'abolition de la prison à travers tout le pays. Elle est membre active de Mijente, un centre numérique et populaire pour l'autonomisation des Latinx (alternative neutre de Latino/a en terme de genre) et des Chicanx (alternative de Chicano - personne de nationalité américaine descendante de famille mexicaine) pour créer un espace politique qui rassemble le leadership, le plaidoyer, la culture et les médias pour éveiller à la culture et au changement politique. Elle est coordinatrice sur le terrain pour le National Latina Institute for Reproductive Health, où elle cherche à faire entendre les voix des femmes latinas en Virginie afin d'entrainer un changement politique sur toutes les questions qui les affectent.

22 Avril 2018
Alejandra Pablos Espriu libérée sous caution mais risque toujours d'être expulsée

Le 19 avril 2018, un juge fédéral d'immigration, au centre de détention d'Eloy en Arizona, a accepté de libérer sous caution Alejandra Pablos Espriu pour un montant de 8000$. La caution a été payée et elle a été libérée du centre de détention en fin de journée. L'audience ne concernait que la détention préventive de la défenseuse, et non l'affaire d'expulsion actuellement intentée contre elle. L'audience relative à sa demande d'asile est prévue en décembre 2018.

Alejandra Pablos Espriu est défenseuse des droits des immigrants, des droits sexuels et reproductifs, des droits des femmes et elle plaide pour des réformes de l'immigration et des prisons; elle travaille avec de nombreuses organisations de défense du droit à l'immigration et pour l'abolition de la prison à travers tout le pays. Elle est membre active de Mijente, un centre numérique et populaire pour l'autonomisation des Latinx (alternative neutre de Latino/a en terme de genre) et des Chicanx (alternative de Chicano - personne de nationalité américaine descendante de famille mexicaine) pour créer un espace politique qui rassemble le leadership, le plaidoyer, la culture et les médias pour éveiller à la culture et au changement politique. Elle est coordinatrice sur le terrain pour le National Latina Institute for Reproductive Health, où elle cherche à faire entendre les voix des femmes latinas en Virginie afin d'entrainer un changement politique sur toutes les questions qui les affectent.

Alejandra Pablos Espriu a été arrêtée le 7 mars 2018 par des agents de l'agence de contrôle de l'immigration et des douanes (Immigration and Customs Enforcement - ICE), après ce qu'elle pensait être une audience de routine dans une affaire d'expulsion intentée contre elle à Tucson en Arizona.

Malgré son ancien statut juridique, Alejandra Pablos Espriu doit être libérée pour pouvoir plaider en faveur des droits des autres. Front Line Defenders appelle le gouvernement américain à respecter le rôle des défenseur-ses des droits humains qui œuvrent pour la protection des groupes les plus vulnérables aux États-Unis, et à cesser immédiatement de cibler ceux et celles qui plaident en faveur des droits des immigrants.

 

18 Avril 2018
Détention de la DDH américaine Alejandra Pablos Espriu

Le 19 avril, la défenseuse des droits humains américaine Alejandra Pablos Espriu va comparaître devant un juge pour déterminer si oui ou non elle peut être libérée sous caution. Elle est toujours détenue dans la prison d'Eloy, dans le sud de l'Arizona.

DOWNLOAD THE URGENT APPEAL

Alejandra Pablos Espriu est défenseuse des droits des immigrants, des droits sexuels et reproductifs, des droits des femmes et elle plaide pour des réformes de l'immigration et des prisons; elle travaille avec de nombreuses organisations de défense du droit à l'immigration et pour l'abolition de la prison à travers tout le pays. Elle est membre active de Mijente, un centre numérique et populaire pour l'autonomisation des Latinx (alternative neutre de Latino/a en terme de genre) et des Chicanx (alternative de Chicano - personne de nationalité américaine descendante de famille mexicaine) pour créer un espace politique qui rassemble le leadership, le plaidoyer, la culture et les médias pour éveiller à la culture et au changement politique. Elle est coordinatrice sur le terrain pour le National Latina Institute for Reproductive Health, où elle cherche à faire entendre les voix des femmes latinas en Virginie afin d'entrainer un changement politique sur toutes les questions qui les affectent.

Alejandra Pablos Espriu a été arrêtée le 7 mars 2018 par des agents de l'agence de contrôle de l'immigration et des douanes (Immigration and Customs Enforcement - ICE), après ce qu'elle pensait être une audience de routine dans une affaire d'expulsion intentée contre elle à Tucson en Arizona. Si le juge refuse de libérer la défenseuse ou si l'ICE fait appel d'une libération accordée par le juge, elle sera placée en détention dans la prison d'Eloy jusqu'en décembre, date à laquelle la prochaine audience de l'affaire est prévue.

Des défenseur-ses du droit à l'immigration pensent que son arrestation a eu lieu après que son dossier a été repéré lors de son audience de routine en mars. Elle avait déjà été arrêtée en janvier 2018 lors d'un rassemblement pacifique d'une trentaine de personnes. Le rassemblement se déroulait devant le Département de la Sécurité Intérieure (Department of Homeland Security - DHS) et des témoins ont indiqué que la défenseuse avait été arrêtée par des agents du DHS.

L'affaire d'Alejandra Pablos Espriu ressemble aux arrestations de plus de 20 autres défenseur-ses du droit à l'immigration, menées depuis que Donald Trump occupe ses fonctions de président en 2017. L'affaire la plus emblématique est celle du défenseur des droits humains Ravi Ragbir, directeur exécutif de la New Sanctuary Coalition, qui est détenu depuis un contrôle de routine auprès de l'ICE. Le 5 avril, le journaliste et défenseur des droits des immigrants, Manuel Duran, a été arrêté lors d'une manifestation devant le Centre pour la justice criminelle à Memphis, Tennessee. Bien que les charges portées contre lui aient fini par être abandonnées, les agents de l'ICE ont placé Manuel Duran en détention et ont entamé une procédure d'expulsion.

Alejandra Pablos Espriu est arrivée aux États-Unis quand elle était nourrisson et avait un titre de résidence permanent jusqu'en 2011, année où elle a fait l'objet d'un ordre fédéral de déportation après avoir été inculpée de conduite sous influence (DUI) et de possession de matériel de drogue (des accusations qui constituent un crime en vertu de la loi de l'État d'Arizona). Après avoir purgé deux ans dans le centre de détention d'Eloy, elle a été libérée en 2013, en attendant les procédures d'expulsion. Elle a depuis fait une demande d'asile, craignant pour sa sécurité si elle était renvoyée au Mexique.

Front Line Defenders exhorte la cour à libérer Alejandra Pablos Espriu sous caution lors de l'audience du 19 avril, car il semble qu'elle soit prise pour cible à cause de son travail en faveur des droits des immigrants et des droits reproductifs. Malgré son ancien statut juridique, Alejandra Pablos Espriu doit être libérée pour pouvoir plaider en faveur des droits des autres. Front Line Defenders appelle le gouvernement américain à respecter le rôle des défenseur-ses des droits humains qui œuvrent pour la protection des groupes les plus vulnérables aux États-Unis, et à cesser immédiatement de cibler ceux et celles qui plaident en faveur des droits des immigrants.