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Arrestation d'Ahmed Tarek Ibrahim Ziada

Statut: 
Détention prolongée
À propos de la situation

Le 15 mai, le procureur pour la sûrté de l'Etat a prolongé de 15 jours la détention d'Ahmed Tarek Ibrahim Ziada, le temps de l'enquête.

Le 2 avril, le parquet pour la sûreté de l'Etat a prolongé de15 jours la détention d'Ahmed Tarek Ibrahim Ziada, le temps de l'enquête.

Le 4 mars, l'avocat en droits humains et directeur exécutif de l'Egyptian Coordination for Rights and Freedoms (ECRF), Ezzat Ghneim, a été arrêté par la Sécurité de l'État au Caire. Le lendemain, le parquet pour la sécurité de l'État a renouvelé la détention d'Ahmed Tarek Ibrahim Ziada de 15 jours de plus, après son arrestation le 18 février. Il fait l'objet d'une enquête pour "appartenance à une organisation terroriste" et "publication de fausses informations", dans l'affaire n° 467 (2018).

À propos d'Ahmed Tarek Ibrahim Ziada

 

Ahmed Tarek Ibrahim Ziada est défenseur des droits humains et réalisateur de "Minus 1095", un film documentaire sur les violations des droits humains commises durant la révolution égyptienne.

 

6 Mars 2018
Arrestation de deux défenseurs des droits humains

Mise à jour: Le 15 mai, le procureur pour la sûrté de l'Etat a prolongé de 15 jours la détention d'Ahmed Tarek Ibrahim Ziada, le temps de l'enquête.

Le 4 mars, l'avocat en droits humains et directeur exécutif de l'Egyptian Coordination for Rights and Freedoms (ECRF), Ezzat Ghneim, a été arrêté par la Sécurité de l'État au Caire. Le lendemain, le parquet pour la sécurité de l'État a renouvelé la détention d'Ahmed Tarek Ibrahim Ziada de 15 jours de plus, après son arrestation le 18 février. Il fait l'objet d'une enquête pour "appartenance à une organisation terroriste" et "publication de fausses informations", dans l'affaire n° 467 (2018).

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Ezzat Ghneim est défenseur des droits humains et avocat; il se concentre sur les garanties pour un procès équitable et les disparitions forcées. Depuis 2014, il est directeur exécutif de l'Egyptian Coordination for Rights and Freedoms (ECRF), une organisation de défense des droits humains qui travaille sur les détentions arbitraires, les disparitions forcées, la liberté d'expression, les négligences médicales et la torture dans les prisons.

Ezzat Ghneim a été arrêté le 1er mars 2018 à 18h30 et son lieu de détention n'a pas été révélé jusqu'au 5 mars 2018, lorsque l'avocat du défenseur a indiqué qu'il fait l'objet d'une enquête du parquet pour la sécurité de l'État. Le 4 mars 2018, Ezzat Ghneim a été interrogé au Caire en l'absence de ses avocats, bien que ces derniers aient attendu jusqu'à 23h le 3 mars pour représenter le défenseur.  Sa famille et ses avocats ignorent dans quel centre de détention il se trouve.

Ezzat Ghneim a été ajouté à la liste des suspects à l'affaire n° 441 de 2018, appelée affaire "activisme médiatique", sur laquelle figurent plusieurs journalistes égyptiens, dont Hassan El-Banna Mubarak, Mustafa Al-Aasar et Moataz Wadnan, dont les reportages d'investigation visent à dénoncer la forte corruption au sein du gouvernement égyptien. Ils sont notamment accusés d'"appartenance à une organisation illégale".

Ahmed Tarek Ibrahim Ziada est défenseur des droits humains et réalisateur de "Minus 1095", un film documentaire sur les violations des droits humains commises durant la révolution égyptienne. Lundi 5 mars 2018, le parquet pour la sécurité de l'État a renouvelé sa détention pour 15 jours supplémentaires.

Le défenseur a été arrêté par les forces de sécurité le 18 février 2018 chez lui dans le village de Nahia, dans le gouvernorat de Gizeh. Les forces de sécurité ont saisi son téléphone portable et son ordinateur, l'ont interrogé pendant près d'une heure puis l'ont conduit dans un lieu inconnu. Depuis, il est détenu par la sécurité de l'État. Le défenseur a indiqué avoir été victime de "torture physique et mentale" et le 21 février 2018, il a été interrogé en l'absence de son avocat.

Front Line Defenders condamne l'acharnement judiciaire contre les défenseurs des droits humains Ezzat Ghneim et Ahmed Tarek Ibrahim Ziada, car cela semble être en représailles contre leur travail pour la promotion et la protection des droits humains en Égypte.