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Procès des défenseurs des droits humains Abass Abdoul Aziz, Abdoulaye Harouna et Djibo Issa

Statut: 
Libéré
À propos de la situation

Dans la soirée du 24 novembre 2017, après le jugement du tribunal de grande instance de Niamey, Abass Abdoul Aziz, Abdoulaye Harouna and Djibo Issa ont été libéré.

À propos de Abass Abdoul Aziz

abass_abdoul_aziz.jpegAbass Abdoul Aziz est défenseur des droits humains et président de Association de Défense des Droits des Consommateurs des Technologies de l'Information, de la Communication et de l'Énergie – ACTICE, une organisation non gouvernementale basée à Niamey au Niger. ACTICE plaide contre la corruption au sein du gouvernement du Niger. ACTICE et plusieurs autres organisations de la société civile ont fait part de leurs préoccupations concernant la loi de finance, qui devrait être approuvée par l'Assemblée nationale en 2018, en 2018, avant tout car les mesures incluses dans la loi vont incroyablement augmenter le coût de la vie pour ceux qui vivent déjà dans la pauvreté. ACTICE affirme que la source de l'actuelle mauvaise situation économique au Niger est due à la mauvaise gestion et à la corruption du gouvernement, et que la loi ne traite pas ces problèmes.

 

21 Novembre 2017
Procès des défenseurs des droits humains Abass Abdoul Aziz, Abdoulaye Harouna et Djibo Issa

Le 17 novembre 2017, Abass Abdoul Aziz, Abdoulaye Harouna et Djibo Issa ont été accusés d'avoir "participé à une manifestation non autorisée", de "rassemblement armé", "vol" et "complicité de vol".

Abass Abdoul Aziz, Abdoulaye Harouna et Djibo Issa sont défenseurs des droits humains et respectivement présidents et membres de Association de Défense des Droits des Consommateurs des Technologies de l'Information, de la Communication et de l'Énergie – ACTICE, une organisation non gouvernementale basée à Niamey au Niger. ACTICE plaide contre la corruption au sein du gouvernement du Niger. ACTICE et plusieurs autres organisations de la société civile ont fait part de leurs préoccupations concernant la loi de finance, qui devrait être approuvée par l'Assemblée nationale en 2018, en 2018, avant tout car les mesures incluses dans la loi vont incroyablement augmenter le coût de la vie pour ceux qui vivent déjà dans la pauvreté. ACTICE affirme que la source de l'actuelle mauvaise situation économique au Niger est due à la mauvaise gestion et à la corruption du gouvernement, et que la loi ne traite pas ces problèmes.

Téléchargez l'appel urgent (PDF)

Le 17 novembre 2017, le procureur a présenté l'affaire contre Abass Abdoul Aziz, Abdoulaye Harouna et Djibo Issa et a requis 5 ans de prison et une amende de 100000 francs CFA (environ (840€) chacun. Le 30 octobre 2017, Abass Abdoul Aziz, Abdoulaye Harouna et Djibo Issa ont été arrêtés par des policiers en lien avec une manifestation organisée le 29 octobre 2017. Ils sont détenus depuis. La manifestation avait été autorisée au préalable par les autorités et était organisée pour remettre en question la corruption et l'adoption de la loi de finance 2018. Le jour de la manifestation, un groupe de manifestants a dévié du parcours autorisé et a commencé à marcher en direction de la Place de la Concertation”, proche de l'Assemblée nationale. La manifestation a alors été réprimée par la police, qui a utilisé du gaz lacrymogène.

Le 30 octobre 2017, le ministère de l'Intérieur a émis un décret interdisant à l'organisation d'opérer sur le territoire national. Le juge rendra son verdict le 24 novembre 2017.

Front Line Defenders fait part de ses vives préoccupations concernant les accusations portées contre les défenseurs des droits humains Abass Abdoul Aziz, Abdoulaye Harouna et Djibo Issa

Front Line Defenders exhorte les autorités du Niger à:

1. Abandonner toutes les charges portées contre Abass Abdoul Aziz, Abdoulaye Harouna et Djibo Issa, car Front Line Defenders pense qu'ils sont détenus uniquement à cause de leur travail pacifique et légitime en faveur des droits humains;

2. Libérer immédiatement Abass Abdoul Aziz, Abdoulaye Harouna et Djibo Issa jusqu'à la lecture du verdict;

3. Cesser immédiatement de cibler tous-tes les défenseur-ses des droits humains au Niger et garantir qu'en toutes circonstances ils-elles puissent mener à bien leurs activités légitimes en faveur des droits humains, sans craindre ni restrictions ni représailles, y compris l'acharnement judiciaire.